Il y a énormément de divinités qui s'occupent de Xiruf, trop pour être toutes listées ici (et de toutes façon personne dans tout Xiruf n'en connait la liste exhaustive). Voici cependant une sélection parmi les dieux les plus connus ou les plus singuliers.
Binoch
Binoch est le dieu des tâches et animaux domestiques. C'est donc le dieu des chiens, des chats, des vaches, des cochons... bref de tout ce qu'on peut trouver dans les fermes, et aussi de la cuisine, du rangement et un peu du ménage (même si pour ce dernier aspect il essaye de pas trop marcher sur les plates-bandes de Sirel).
L'important pour Binoch est que la maison soit bien entretenue, que le repas soit prêt à l'heure (ça ne veut pas dire qu'il sera forcément bon) et que les animaux soient bien traités. C'est un dieu qui est donc très occupé, à l'instar de ses adeptes toujours en train de nettoyer ou de ranger quelque chose quand ils ne sont pas derrière les fourneaux ou en train de nourrir les poules. Les prêtres de Binoch sont d'excellents vétérinaires et de très bons employés de maison (même si vu le salaire qu'ils demandent, seuls les riches font appel à eux, ou bien pour les grandes occasion comme une fête pour faire la bouffe et la vaisselle).
Binoch ne supporte pas la maltraitance envers les animaux domestiques, sauf si c'est dans le cadre de l'élevage (parce que quand même, faut bien que les éleveurs fassent leur boulot). En revanche, les violences entre humains ou envers les animaux sauvage ne le dérangent pas.
Camudio
Camudio est le dieu du sexe et des chaussettes. C'est un dieu hermaphrodite vénéré par beaucoup de gens, ne serait-ce que parce que les célébrations religieuses finissent très souvent en orgie, ce qui n'est pas très étonnant lorsqu'on sait que, pour pénétrer dans un temple de Camudio il faut absolument porter la tenue préférée du dieu : des chaussettes, et uniquement des chaussettes (pas de pieds nus !). C'est pour cette raison que les temples de Camudio sont rares dans les régions trop froides comme le Sahmeul : les prêtres se caillent à l'intérieur des temples, ou alors ils dépensent une fortune en chauffage.
La règle de base du culte de Camudio est de TOUJOURS porter des chaussettes, en particulier pour pratiquer l'acte sexuel (la seule exception tolérée est pour prendre un bain, parce que c'est très désagréable d'avoir des chaussettes humides). Plus encore, le dieu ne répond aux prières de ses prêtres que si ces derniers portent la tenue officielle du temple (uniquement des chaussettes, donc). La conséquence de cela est qu'on voit très peu de prêtres de Camudio exercer en dehors des temples car ça pose des problèmes en ville (ils se font arrêter par les gardes pour cause d'exhibitionnisme). Il est d'ailleurs encore plus rare de voir des prêtresses de Camudio, en particulier si elles sont jeunes et jolies, car elles se font généralement agresser sexuellement dès qu'elle se mettent en tenue de prière. On trouve bien des prêtresses de Camudio, mais elles restent en général en sécurité à l'intérieur des temples.
Cinthaje
Cinthaje est la déesse des jolies fleurs. C'est une déesse de la nature, mais de la nature contrôlée et embellie. Cinthaje aime par dessus tout les belles fleurs, et les jardins beaux et bien entretenus de manière générale. Inutile de prier Cinthaje pour votre potager plein de mauvaise herbe, ce qui fait plaisir à Cinthaje c'est un buisson bien taillé, un gazon parfaitement tondu ou encore un parterre de roses, de lilas ou de tulipes. Et pas question d'y laisser traîner des insectes, des rongeurs ou autre bestiole nuisible.
Les prêtres de Cinthaje (il n'y a pas de paladin chez Cinthaje) sont généralement employés par ceux qui en ont les moyens pour prendre soin des parcs et des jardins car ce sont des jardiniers d'exception, du moment qu'on ne leur demande pas de faire pousser des légumes.
Ékiwadiip
Ékiwadiip est la déesse du savoir et de la curiosité. Elle sait tout, y compris les choses que personne n'a envie de savoir ou pour lesquelles personne ne s'est jamais posé la question. Les adeptes d'Ékiwadiip sont des érudits qui savent tout sur tout et mieux que tout le monde, qui s'intéressent à tout même (et surtout) si ça les regarde pas et qui viennent te donner des réponses à des questions que tu n'as pas posées. Ils sont absolument sans gêne et osent parler de tout ouvertement, que ça soit pour poser des questions ou donner des informations. C'est donc très pratique de s'adresser à un prêtre d'Ékiwadiip lorsqu'on veut savoir quelque chose, le problème c'est qu'on finit souvent par apprendre aussi des choses qu'on aurait préféré ne pas connaître. Il faut aussi faire attention à ce qu'on dit à un adepte d'Ékiwadiip, car ils sont souvent très doués pour déceler le vrai du faux et pour eux rien n'est secret et ils peuvent tout répéter à tout le monde.
Fouto
Fouto est le dieu des potagers et des croissants au beurre. Il est un peu le complément et l'opposé de Cinthaje, la déesse des jolies fleurs : elle ne s'intéresse aux plantes que pour leur côté esthétique, Fouto pour leur côté utile (et surtout nutritif). Cinthaje n'aime que les beaux jardins bien entretenus et pleins de fleurs tandis que Fouto se sent plus à l'aise dans un grand potager plein de légumes.
Fouto est un dieu très vénéré par les fermiers afin que leurs champs produisent une bonne récolte, et par tous ceux qui cultivent un potager chez eux. Il est en revanche boudé par les éleveurs, car Fouto est végétarien et ne s'intéresse donc pas du tout aux animaux.
Les adeptes de Fouto sont généralement d'excellents jardiniers et cultivateurs. Les prêtres de Fouto ne mangent jamais de viande, uniquement des légumes... et des pâtisseries. En effet, Fouto est également friand de pâtisseries, en particulier les croissants au beurre, sont met favori (mais attention, ne lui proposez pas un pain au chocolat sinon vous allez le fâcher).
Hortob
Hortob est le dieu de l'honnêteté, de l'amabilité et de la politesse. C'est l'un des dieux les plus ennuyeux qui soit, car il est incapable de faire une phrase simple et concise sans rajouter tout un tas de formules de politesse. C'est un dieu très prisé dans les hautes sphères où il convient de respecter une certaine étiquette et de se montrer polis en toutes circonstances (les détracteurs de Hortob aiment dire qu'il est le dieu des lèche-culs). Les adeptes de Hortob se doivent donc de toujours être les plus polis et avenants possible. Il sont également tenus de toujours dire la vérité (car il est impoli de mentir)... mais il peut arriver que cette règle entre en conflit avec celle de la politesse. Par exemple, si une personne vous dit qu'elle se trouve laide et qu'elle l'est effectivement, il serait très impoli de le lui dire et dans ce cas la politesse va primer sur l'honnêteté (un adepte de Hortob répondra alors quelque chose comme «Mais non, vous avez un charme particulier, malheureusement la lumière grisâtre de cette journée pluvieuse ne vous met pas à votre avantage !»). Il faut donc se méfier des paroles des adeptes de Hortob, bien que leur dieu prône l'honnêteté ; toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire.
Jerok
Jerok est le dieu des fous et du désordre. C'est le dieu le plus chaotique de tous, celui qui fait n'importe quoi, celui qui porte son slip par dessus son pantalon, des chaussettes dépareillées, une chemise à l'envers et a un entonnoir sur la tête. Il est le dieu de tout ce qui est dérangé, que ce soit un dérangement mental ou des affaires qui traînent dans une chambre. Jerok est capable de tout, et surtout de n'importe quoi. C'est lui qu'on rend responsable lorsqu'une personne pète un câble soudainement, on dit que «Jerok l'a frappé de son marteau». Le «marteau qui fait "pouic"» (constitué dans une matière étrange connue du dieu seul) est d'ailleurs un élément indissociable du dieu et qui permet de le reconnaître à coup sûr, au cas où sa tenue extravagante ne suffirait pas.
Jerok ne possède aucun culte. Il y a bien des gens qui ont essayé d'en créer un à plusieurs reprises, mais comme ils étaient à l'image de leur dieu, c'est à dire fous et totalement désorganisés, ça n'a jamais réussi à prendre et le culte s'écroule à chaque fois en quelques jours tout au plus.
Linutak
Linutak est le dieu du rire et des larmes. C'est un dieu extrêmement émotif (il pleure pour un rien), mais aussi très bon public (il rigole facilement). Encore une fois, les adeptes de Linutak sont à l'image de leur dieu et ne font pas dans la demi-mesure question émotions et manifestent de manière très visible, voire exagérée, ce qu'ils ressentent. Ils sont d'ailleurs souvent considérés comme pénibles, car ils ont tendance à rire très fort à la moindre blague (même si elle est pas spécialement drôle) et à pleurer tout aussi fort au moindre événement triste. Une cérémonie typique du culte de Linutak consiste à raconter tour à tour des histoire drôles et tristes. Les prêtres de Linutak sont parfois engagés pour animer des festivités en racontant des blagues et en faisant les pitres, ou bien à des enterrements pour pleurer à chaudes larmes le défunt (ça c'est surtout pour les vieux riches qui veulent donner l'impression que beaucoup de gens les regrettent).
L'enseignement du temple de Linutak comporte des leçons de comédie, de tragédie et une étude des blagues à travers l'histoire. D'ailleurs, les livres de prières de Linutak sont davantage des recueils d'histoires drôles ou tristes qu'autre chose.
Nerilaèdre
Déesse des vices et de la perversion, Nerilaèdre est une déesse droguée et alcoolique qui adore regarder les gens quand ils sont dans leur salle de bain ou en train de s'envoyer en l'air. Elle aime les vêtements sexy en cuir, les excès et les fessées (elle considère que le plaisir ne peut pas aller sans un peu de douleur, raison pour laquelle elle aime bien les brutos). C'est elle qui a soufflé l'invention de la cravache aux humains, même si l'inventeur a un peu mal compris ses intentions au début et l'a utilisée pour monter à cheval. Pour Nerilaèdre, aucune envie n'est honteuse, bien au contraire : plus les désirs sont étranges, plus elle les apprécie. C'est, d'une certaine manière, une déesse extrêmement tolérante mais mal comprise par beaucoup de gens qui regardent plutôt ses adeptes de travers.
Le culte de Nerilaèdre est assez développé mais n'a pas très bonne réputation ; ses membres sont considérés comme des tordus qu'il vaut mieux éviter. Il est assez facile de reconnaître un fervent adepte de Nerilaèdre : si vous voyez quelqu'un se trimballer en slip de cuir moulant avec une cravache et des percings aux tétons, il y a de bonnes chances pour que cette personne en soit un (Nerilaèdre déteste ceux qui ont honte de leurs envies, alors ses adeptes ont l'habitude d'afficher clairement leur appartenance au culte). Si le culte de Nerilaèdre encourage ses membres à assouvirs leurs désirs, quels qu'ils soient, cela mène parfois à des dérives lorsqu'un des adeptes a des désirs un peu trop «extrêmes», comme quelqu'un qui prend plaisir à tuer des gens avec la plus grande cruauté. Bien que cela ne pose pas trop de problèmes à la déesse, les autorités locales ne sont généralement pas aussi conciliantes et accusent facilement le temple de Nerilaèdre d'être un repaire de violeurs drogués psychopathes alcooliques nécro-pédo-zoophiles, et plus d'un temple de la déesse a été réduit en cendre par les habitants d'une ville suite à un événement tragique. Un nouveau temple finit cependant toujours par être reconstruit car beaucoup de gens aiment s'y rendre de temps en temps (mais sans oser l'avouer) pour se droguer, participer à des beuveries ou à des orgies sado-maso (ce qui se fait pas trop chez Camudio, par exemple).
Roimal
Roimal est le dieu des bourrins par excellence, puisque c'est le dieu de la baston et des fromages qui puent. Roimal (et ses adeptes) aiment deux choses dans la vie : se battre et ripailler, en particulier lorsqu'il y a du fromage au menu (et plus le fromage sent fort, mieux c'est). Il y a assez peu de temples dédiés à Roimal car c'est un dieu qui ne se prête pas trop aux célébrations religieuses (enfin si, mais communément on appelle ça des «soirées fondue»). Les temples de Roimal servent surtout à entraîner les nouveaux paladins (il n'y a pas de prêtre de Roimal, seulement des paladins) et à recevoir les demandes d'intervention. En effet, les paladins de Roimal agissent souvent comme des mercenaires : des gens proposent un contrat au temple, et les paladins de Roimal peuvent accepter le contrat. Cela n'empêche pas d'autres paladins de parcourir le monde à leur compte.
De manière assez peu surprenante, Roimal est un dieu très prisé des brutos, mais assez peu des graciles. Il est généralement assez facile d'identifier un paladin de Roimal à l'odeur de fromage qu'il dégage. Si les paladins de Roimal sont généralement bien accueillis lorsqu'on a besoin d'eux, les gens ont tendance à s'en méfier dans les autres situations car ils cherchent généralement le moindre prétexte pour se battre.
Rulpa
Rulpa est le dieu des transports et de la libre expression. Rulpa est le dieu de ceux qui aiment voyager (que ça soit à pied, à cheval ou en brouette) ou qui aiment ouvrir leur grande gueule (c'est un dieu qui ratisse très large). Comme énormément de gens se sentent lié à Rulpa, c'est un des dieux les plus priés de Xiruf. Tout comme ses adeptes, Rulpa adore protester contre tout et n'importe quoi, et pour protester, quoi de mieux que de faire grève ? Ainsi, Rulpa est un dieu qui a la fâcheuse habitude de se mettre en grève, n'exauçant plus le moindre miracle, parfois pendant plusieurs jours d'affilée. De plus, étant un des dieux les plus sollicités, il a beaucoup de travail (lorsqu'il n'est pas en grève) et les miracles sont toujours livrés avec un certain retard dont il faut tenir compte.
Saturmal
Saturmal est le dieu du hasard. C'est bien simple, c'est un dieu capable de tout et n'importe quoi et qu'on rend responsable de tout ce qu'on arrive pas à coller sur le dos d'un autre dieu. Quelque chose se passe de façon imprévue (positivement ou négativement) ? C'est un coup de Saturmal. Attention de ne pas le confondre avec Jerok, qui est aussi capable de tout et n'importe quoi : Jerok fait VRAIMENT tout ce qui lui passe par la tête, alors que Saturmal est plus facétieux : il aime bien embêter les gens ou, au contraire, leur donner des bonnes surprises.
Il est très simple de comprendre comment fonctionnent les adeptes de Saturmal : ils laissent le hasard décider de tout (ou presque) dans leur vie (c'est d'ailleurs la seule et unique règle du culte). Vous leur posez une question à laquelle ils doivent répondre par oui ou par non ? Il décideront de la réponse à pile ou face. Ils ont le choix entre plusieurs plats ? Ils lanceront un dé pour savoir lequel ils vont prendre. Il en va de même pour le fonctionnement du clergé : les novices qui accèdent au statut de prêtre sont tirés au hasard et les responsables du culte sont également choisis sur un jet de dé. Saturmal lui-même exauce les miracles de façon inconstante.
Sirel
Sirel est la déesse des soins et la propreté. Mais en vérité, il serait plus juste de dire qu'elle est la déesse de la propreté et des soins. En effet, Sirel est avant tout une maniaque du ménage, et son penchant pour les arts de la guérison n'est qu'une conséquence de cela. En effet, une personne malade ou blessée aura tendance à mettre du sang, de la bile et d'autres fluides pas très ragoûtant (ainsi que des bouts de chair, d'os ou d'organes divers) un peu partout, ce qui fait beaucoup de taches et de saletés pénibles à nettoyer. Du coup, pour avoir moins de ménage à faire, il vaut mieux que les gens restent en bonne santé comme le résume le fameux dicton que connaissent tous les adeptes de Sirel : «Mieux vaut guérir que nettoyer le vomi».
Ainsi donc, la déesse déteste tout ce qui est sale, raison pour laquelle ses temples sont les endroits les plus propres qu'on puisse trouver sur Xiruf : astiqués en permanence, la moindre poussière est traquée de façon impitoyable et malheur à l'acolyte qui néglige d'enlever ses chaussures boueuses avant d'entrer. D'ailleurs, il est formellement interdit d'entrer dans un temple de Sirel sans enlever ses chaussures, les moines Cajoline qui gardent l'endroit veillent scrupuleusement au respect de cette règle. De même, quelqu'un qui viendrait à salir volontairement l'intérieur d'un temple se ferait jeter dehors sans autre forme de procès par ces mêmes moines.
Les temples de Sirel, en plus de la salle de prière et du dispensaire pour soigner les blessés et les malades, disposent la plupart du temps de bains publics. Ces bains ne sont jamais mixtes pour décourager les copulations intempestives : en effet, Sirel n'aime pas spécialement le sexe, car ça salit en mettant des fluides partout (les adeptes de Sirel ne sont pas astreints à la chasteté, mais ils ont l'interdiction formelle de pratiquer toute activité sexuelle dans le temple).
Tépakap
Tépakap est la déesse de la témérité, des défis et des gages. C'est une déesse qui aime les casse-cou, les gens qui veulent surmonter leurs limites et qui se lancent dans des défis sans savoir s'ils sont capables de les tenir. Elle aime aussi les paris dans lesquels il y a un gage pour le perdant.
C'est une déesse très impopulaire, notamment parce que, contrairement à la plupart des autres dieux, elle a tendance à venir emmerder même ceux qui ne la vénèrent pas et qui n'ont rien demandé. En effet, Tépakap adore apparaître à l'improviste pour lancer un défi à quelqu'un, n'importe qui, et si cette personne ne relève pas le défi lancé par la déesse (qu'il n'a pas le loisir de refuser) elle lui impose un gage, qui peut être très handicapant, et parfois à vie (en général, plus le défi est corsé, plus le gage en cas d'échec est important, histoire d'inciter les gens à ne pas ignorer les défis en préférant prendre le gage). Les défis lancés par Tépakap sont très variés, ça peut aller d'un truc très basique (ne pas parler pendant une journée, réciter l'alphabet à l'envers en moins d'une minute, faire 100m en marchant sur les mains) à des choses extrêmement compliquées voire impossibles (vaincre une puissante créature en étant seulement armé d'une petite cuillère, construire un bateau à voile en allumettes, déplacer une montagne 1km plus loin...) ou même carrément sadiques (se couper le pied, tuer son propre enfant...). Plus d'une personne s'est lancée dans une quête suicidaire ou a commis des choses atroces simplement pour relever le défi de la déesse et ne pas finir sa vie avec une lourde malédiction (qui n'est jamais connue à l'avance).
Il n'y a pas vraiment de culte de Tépakap, seulement une poignée d'adeptes qui aiment relever les défis lancés par la déesse pour prouver leur valeur ou pour donner un sens à leur vie. Les temples de Tépakap sont rares et souvent très petits et servent juste pour ceux qui veulent aller demander un défi à la déesse, ou bien se plaindre d'un mauvais perdant à un pari qui ne veut pas assumer son gage (Tépakap déteste les mauvais perdants). Il arrive également que des gens victimes d'un gage imposé par la déesse viennent la prier de leur donner une chance de se rattraper. La déesse accepte parfois, donnant un nouveau défi (généralement assez dur) à la personne : si elle réussit, alors la déesse dissipe son gage précédent, mais si elle échoue elle reçoit un nouveau gage très lourd et la déesse ne lui donnera pas d'autre chance.
Zoufl
Zoufl est le dieux de la finance et de la paperasse. C'est un dieu très vénéré par tous les commerçants et arnaqueurs de tout poil, mais aussi par ceux qui aiment que les choses soient faites dans les règles. Zoufl est un dieu vénal et hyper procédurier, et son clergé est à son image : les prêtres et paladins de Zoufl doivent commander leurs miracles au temple en remplissant un formulaire et en versant une somme d'argent, en échange de quoi ils reçoivent un manda d'utilisation de miracle. Une fois le miracle utilisé, le mandat disparaît et le prêtre doit aller en chercher un nouveau au temple. Si beaucoup rechignent à rejoindre le culte de Zoufl à cause des formalité administrative et du fait de devoir payer pour les miracles, il y a quand même deux bons côtés : Zoufl n'est pas un dieu très contraignant en dehors de ça et les miracles qu'il propose sont très divers et couvrent une vaste palette de situations.
Les temples de Zoufl servent aussi de banque à travers Xiruf.