les race du wasteland

bien que les humains soit la plus grande populations du wasteland il ne sont pas seul


les kobold
Nul ne sait comment les kobolds sont apparus : on les considère le plus souvent comme des fées ou bien, à l’instar des nains, comme des abominations, des hommes dégradés victimes de la folie d’un Prodige. Les kobolds sont redoutés pour leurs tours de passe-passe et tout ce qui relève de la kobolderie : petits sortilèges nuisibles que leur esprit narquois les invite à lancer.

Ils ont développé un talent incroyable pour tout ce qui touche au textile et ont un goût prononcé pour les patchworks de couleurs vives. Les « rois » et les « ducs » portent d’ailleurs des tenues d’une grande complexité, faites de plusieurs couches de vêtements bigarrés.

La société des Kobolds est en fait scindée en deux systèmes très différents : la société kobold des villes et la société kobold des campagnes.

La société des villes est une société extrêmement hiérarchisée inspirée par la société féodale humaine. Les kobolds des villes sont divisés entre nobles et roturiers, bien qu’aucun ne soit plus riche qu’un autre, les différences se perçoivent au travers du code vestimentaire.

Il n’y a pas de clergé. Les kobolds ne se sentent pas chrétiens et n’adhèrent à aucune religion humaine, leur vie spiri-tuelle restant un mystère pour l’humanité.

Les « rois » sont élus à vie parmi les ducs, eux-mêmes choisis parmi les barons, après une longue campagne où tous les coups sont permis entre les candidats pour se faire élire. Ces périodes d’élections sont aussi l’occasion de fêtes mémorables.

Un système de caste existe aussi en aparté, divisé par métier.

A la campagne la vie des kobolds est sensiblement différente, moins dépravée, moins imprévisible. En effet, ils vivent seuls ou en petits groupes farouches, pêchant le long des rivières ou aménageant des terres douillettes. En général, les paysans humains les évitent et les laissent en paix. Quant un problème de fertilité ou de récolte survient, on fait souvent appel à l’un de leur rebouteux.
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les nains
Il y aurait beaucoup à dire sur les nains, mais leur goût du secret et leur nature farouche occultent bien des aspects de leur mode de vie. On sait que leurs ancêtres étaient des humains, qui furent victimes du pouvoir et de la cruauté d’un Prodige, Naixent l’Ordonnateur, qui les transforma en nain.

Les nains font grand cas de leur barbe et de leur chevelure, dont le degré d’entretien est un signe de prestige social. Leurs dents et leurs ongles (ceux-ci étant sombres et presque noirs) sont conduc-teurs d’électricité.

Même s’ils ne sont pas belliqueux, il est fréquent que les nains portent une ceinture de cuir historiée (c'est-à-dire où sont représentés des éléments autobio-graphiques) et une lame, un mince couteau d’ornement. Ces deux objets, les plus précieux de la parure naine, sont considérés comme un héritage des pratiques vestimentaires. Leur savoir-faire technologique est toujours discrètement présent chez les nains, qui aiment porter sur eux une montre à gousset ou bien un petit appareil clinquant tout à fait superflu.

Fondée sur l’entraide, la société naine est très peu hiérarchisée. La base de leur organisation sociale est la famille. L’autre notion importante est le voisinage, elle compte autant que la famille. Un nain se sent des devoirs envers ses plus proches voisins et sa générosité décline avec l’éloignement. Peu nombreux et méfiants, ils entretiennent un très fort esprit communautaire : tous les nains naissent « libre et égaux en droits ». La seule distinction est au mérite et à l’excellence du travail qu’ils accomplissent. Le maire de Corbuse (cité naine offerte par Arthur Ier aux premiers réfugiés spaniards), est élu et n’est autre que le meilleur architecte ou l’ingénieur le plus reconnu.
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les scougners

 côté des kobolds, les autres parias du Malroyaume sont sans aucun doute les scroungers. Leur origine remonterait à la Guerre des Prodiges et aux manipulations génétiques qui passionnèrent ou amusèrent certains d’entre eux. A la différence des kobolds, les scroungers cherchent en général à s’intégrer parmi les hommes –même si leur tentatives, peu inspirées, se soldent presque toujours par un échec.

Peu organisés, les scroungers fonctionnent en portée, un individu ayant plusieurs « jumeaux ». Les membres d’une même fratrie ne se témoignent pas d’affection particulière. Cependant un instinct très puissant les pousse malgré tout à s’entraider au sein d’une même portée. Ils ressentent en outre un amour filial intense pour leur mère. Elles font l’objet d’une vénération sans borne et d’une fête sacrée, la fête des « mères ».

Particulièrement résistant, les scroungers sont résistant à la tâche. S’ils se plaignent des mauvais traitements, c’est davantage par principe. Un autre trait de leur caractère est qu’ils sont incapables de mentir ou de cacher leur émotion.

Malgré leur apparente docilité, ils sont chaotiques, que ce soit dans le travail mais aussi dans leur vie privée.
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