Histoire

Olaf, un simple pêcheur vit avec ses compagnons (un barde et une roublarde) dans un petit village du nom de Solix sur l'île Rayek, la seule existant au monde. Il vivait une vie paisible jusqu'à ce que la prétresse du temple de Pélor, son dieu, soit enlevée. Partis avec ses compagnons à la recherche de la pauvre jeune femme, nos aventuriers découvrent en réalité que le père de la prétresse n'est autre que Xélias, un riche bourgeois apprécié de la cour et qui possède l'essentiel de l'économie métallurgique de l'île. Mais pire encore est qu'une organisation d'assassins appelée "Les Masques Pourpres" sont derrière cet enlèvement. De fil en aiguille nos amis finissent par découvrir le repère de ces hommes de l'ombre et mettent fin à la vie de leur leader dans la ville minière de Téthys : un borgne qui n'en était pas un.

La jeune femme sauvée, Olaf et ses compagnons (dont les rangs se sont grossis d'une prétresse de Lathandre, d'un magicien elfe et d'un halfelin des bois) pensent que leur aventure touche à sa fin et qu'ils pourront retrouver leur vie paisible, mais ils comprennent que le borgne n'était pas LE dirigeant des Masques Pourpres, seulement UN des dirigeants. Les Masques Pourpres sont toujours actifs et les empechent de contacter Xélias pour lui apprendre que sa fille est saine et sauve. Les aventuriers surpassent ces derniers et se rendent à la capitale Enestyr pour s'entretenir avec Xélias qu'ils parviennent à contacter à très grand peine en passant par un noble appelé Rastif, apparaissant comme étant le plus en vue actuellement alors que le Roi sans héritier s'enfonce toujours plus dans la maladie.
Après de longs instants de doute et presque completement trompés, les compagnons comprennent que le Xélias qu'ils ont rencontré n'est en fait qu'un imposteur mis en place par Rastif, apparaissant alors comme celui qui tire réellement les ficelles. Ils décident d'enlever cet imposteur pour le protéger de Rastif qui fait pression sur lui et sa famille. Bien mal leur en prend car Rastif, ayant tout prévu, utilise sa position pour mettre la disparition de Xélias sur le dos de nos compagnons désormais fugitifs. Ces derniers fuient autant qu'ils le peuvent en se déguisant du mieux qu'ils peuvent et en abandonnant leurs signes distinctifs : le barde abandonne son instrument et sa pilosité, Olaf sa belle armure. Mais rien n'y fait, l'île est petite et les indicateurs nombreux. Le groupe est toujours pourchassé mais s'esquive assez bien jusqu'à retourner au point de départ: Solix. De là, acculés à la mer par les troupes royales mobilisées par un Rastif ayant obtenu les pleins pouvoirs, ils n'ont d'autre solution que d'embarquer sur le bateau d'Olaf qui les mène vers le large. Les courants anormalement forts les empêchent de retourner vers le rivage malgrés tous leurs efforts et après analyse, ils découvrent qu'une magie des plus étrange, telle une malédiction semble à l'oeuvre et les éloigne de leur île et, pour certains, de leurs familles...

Après une longue semaine passée sur le rafiot en pleine mer, le groupe d'aventuriers était épuisé.
De longs jours sur une mer agitée entre la bonne humeur maladive d'Olaf, seul à ne pas avoir le mal de mer, les plaintes désespérées de la prétresse de Lathandre que cette épreuve usait jusqu'à la moelle ou encore les vomissements répétés du magicien elfe.
Le barde qui n'avait plus son intrument cherri exprimait son désarroi par des chants nostalgiques dans un clair de lune éclairant la chevelure blanche du rôdeur halfelin alors que les embruns infatigables glaçaient les os des compagnons au ventre vide.
Après avoir traversé une tempête à la pluie salvatrice, l'équipage était des plus épuisé. Seule la prétresse ligotée sous calmant pendant la tempête était d'attaque et contempla un spectacle de la plus haute beauté : un groupe de mouettes chassant leur déjeuner. La terre ne devait plus être loin. Au bout d'un temps interminable une terre se profila à l'horizon générant une liesse si grande que la barque faillit en chavirer ... ou bien ce fut la peur du marin guerrier observant au travers d'une vitre ce qu'il se passait sous le bateau ?
Toujours est il que la barque se dirigea vers la terre à grande vitesse, allant se briser sur les récifs. Le groupe en partie projeté en l'air finit par amerrir dans un lagon puis pataugea jusqu'à la rive d'une terre à la végétation inconnue...

Les compagnons furent plus ou moins stigmatisés par leur expérience de la mer. Certains embrassèrent le sol, d'autres sautillèrent sur place ou lévitèrent de joie, compétence qui fut très utile au magicien elfe. Bref le groupe se remit peu à peu de leur voyage en mer et finit par affronter la forêt imposante qui se dressait devant eux.

Les compagnons furent quelques fois inquiétés par des singes, des petites bestioles et des plus grosses. Eneffet, arrivés après quelques jours sur les cotaux d'une montagne, le groupe récupéra les restes d'un festin de trolls. Mais profitant d'un garde assoupi, un ours bien léché s'étant pourléché des réserves de nourriture fraichement emmagasinées s'affala paresseusement contre le barde, en quête de chaleur pour digérer sa rapine.
Le groupe vert de peur s'éclipsa tant bien que mal de cette situation pour le moins burlesque et se carapata en direction d'un signe de vie évolué: une fumée.

Il virent de leur position surélevée la présence d'un village qui leur fit vite retrouver le sourrire et l'espoir d'une vie différente de celle de simples naufragés sur une île (... continent ?) déserte.
En s'approchant ils découvrirent une ligne de piquets sur les quels trônaient des cranes d'humanoides. Pensant à une coutume mortuaire pittoresque Olaf traversa la ligne tracée par les piquets avant de faire marche arrière, meurtri par plusieurs javelots qui ne le bléssèrent que superficiellement par miracle.
La douche froide terminée, les compagnons finirent pas passer leur chemin la mort dans l'âme.

Après l'épisode troublant d'un serpent trouvé dans le pantalon déchiré du halfelin et enlevé avec difficulté, le groupe chemina galvanisé par une nouvelle découverte: un chemin apparent. Ce dernier déboucha sur une petite route et ils apperçurent à l'orée de la forêt les signe d'une vraie civilisation vers laquelle ils accoururent en liesse.
Les fermes avoisinantes et la taverne miteuse furent autant d'indices s'ajoutant aux dires des autochtones pour comprendre qu'ils étaient arrivés dans un des coins les plus paumés de ces terres, formant bel et bien un continent.

Le niveau d'instruction global bien navrant leur permis néanmoins d'apprendre l'existence d'un sage à qui ils rendirent visite.
Ce dernier les mis au courant d'une situation préoccupante par des moyens assez brutaux propres aux vieux mages: il les confronta a une créature horrible répondant au nom de Syrdar. Les compagnons, sortis exsangues de la confrontation apprirent que la créature combattue n'était que l'équivalent humain d'un nouveau né. Après une séance de soins dispensés par le sage illuminé, ce dernier leur raconta ce qu'il savait:

Des forces étaient à l'oeuvre pour rebatir une très ancienne porte dimensionnelle à l'époque détruite par les plus puissantes personnalités de ce monde qui concentrèrent leur essences respectives dans des gemmes de pouvoir. L'une de ces pierres aux pouvoirs latents encore peu connus s'avérait être celle que portait Olaf à son cou.

Encore sous le choc de ces révélations, l'équipe se concertait sur la marche à suivre désormais...