Maintenant que la dernière page de la campagne la plus lovecraftienne qu'il m'ait été donné de faire jouer s'est refermée et que le secret des Montagnes Hallucinées retourne a l'oubli pour la paix (toute relative) de l'humanité, je tiens a remercier de manière formelle mes camarades de table dont les exploits et l'assiduité a permis au cauchemar antarctique de prendre vie durants pour ainsi dire deux ans de jeu, souvent avec plaisir, parfois malgré quelques tensions bien involontaires :
Bruno (Flop) — dans le rôle de Bud' Petrosevitch, vétéran de la grande guerre et opérateur radio au léger accent slave, qui s'est souvent montré d'une grande empathie envers ses compagnons et dont les carnets d'aventure en tout point excellents m'ont enthousiasmé. Mention spéciale pour son rôle dans le duo des deux "gamins" pour une courte aventure australienne.
Carole — dans le rôle de Betsabée Lipsky, journaliste pugnace qui a sut garder la tête froide en toute circonstances, l'une des plus talentueuse pilote de l'entre deux guère et dont la surveillance tatillonne et sans faille des appareils de l'expéditions m'a parfois donné des sueurs froides.
Jean-Charles (Jesuschrist54) — dans le rôle de Lars Lars, spéléologue qui se découvrit une vocation de maître chien occasionnel. Aussi carré que rugueux, son calme placide cachant un tempérament bouillant qui a parfois mené a de surprenants renversements de situation.
Julie C. — dans le rôle d'Abby Sharp inventive mécano de bord des boeings, féministe assumée, dont les coups de gueule, comme de clef a molette, lui ont valu le respect de ses collègues mal dégrossis, tout autant que sa fortune, et surtout la générosité dont elle en disposait, lui a gagné l'estime du charismatique autant qu'irritant James Starkweather.
Mathilde (Tesra) — dans le rôle du professeur Fredrick Goldstein, éminent historien autrichien trop intéressé par l'occultisme pour son bien mais dont l'érudition sur des sujets douteux a été une ressource inestimable pour ses collègues américains. Merci également pour ton interprétation d'Accacia Lexington dans ses petits souliers lors du dénouement dramatique des derniers jours sur la glace.
Michael (Ryuryu) — dans le rôle de Léonard McNamara, géologue qui par sa passion pour la chimie est très vite devenu le monsieur dynamite de l'équipe. Sa légèreté bon enfant provoqua plus d'une fois la crainte chez ceux qui devaient travailler a ses côté bien qu'il ait fait preuve a plus d'une reprise de l'utilité décisive de ses talents.
Remy (Seij) — dans le rôle d'Adrien Miller, qui eut crut que ce paisible et modeste ingénieur topographe, allait se sacrifier pour sauver notre terre d'une menace plus vieille que l'univers ? Merci également pour ton interprétation d'un Pr. Moore, réaliste et désabusé, aux heures les plus sombres de l'aventure.
Romain (Frost) dans le rôle de "Big Jim", le baroudeur bourru au grand cœur, sorcier amateur contrarié, guide polaire presque aussi redoutable que les immensité glaciales du bout du monde et toujours prêt a jouer de la chignole. Grand chasseur de phoques devant l'éternel, mais aussi de king-kongs ou d'extraterrestres de tout poils.
Mes remerciements vont également aux quelques participants dont le passage plus ou moins long a laissé sa marque sur l'imaginaire de la campagne telle que nous l'avons jouée :
Quentin (Karn) — dans le rôle du bon Docteur Harrys que sa curiosité a conduit vers la folie.
Emile (Mi-loup ?) — dans le rôle de Colt, mécano jamais avare d'une anecdote.
Julie (Kaeliera) — dans le rôle de Sach, l'ingénieur aéronautique rescapé de l'expédition Lexington pour sa sympathique contribution, sa motivation et sa forte implication malgré qu'elle soit arrivée sur les derniers épisodes.
Pauline (Gimline) — dans le rôle de Lilas Schwartzberg, la botaniste pleine d'entrain dont les remarquables expérience sur la cultures de mousses en conditions de grand froid ont permis de varier de l'éternel pemmican.
Vincent (Kroc) — dans le rôle de Joe Steiner l'assistant paléontologue a qui nous devons les premiers comptes rendus en image de la campagne.
Cthulhu ftagn !
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« La seule vérité du multivers c'est que la classe, il y en a qui l'ont et d'autres pas. Moi je l'ai et toi, tu l'as pas. »
—Factole Rhys de l'Ordre transcendental, au Grand Oratorium, suite a un échange un peu vif avec le Factol Sarin de l'Harmonium—
« Ce qui est bien avec les guerres civiles, c’est qu’on peut rentrer manger à la maison. »
—Général Robert E. Lee en partance pour Gettysburg—
« Chaque jour, une fois par jour, faites vous un cadeau. Ne le planifiez pas. Ne l’attendez pas. Laissez le venir. Cela peut être une nouvelle chemise, une sieste dans votre bureau, ou deux tasses d’un bon café noir bien chaud. »
—Agent Dale Cooper, au Double R Diner en compagnie du Sherif Truman, méditant sur l'opportunité de reprendre ou non de la tarte—