unzip /root/log/Acheron/Opex_2.log
<Virion Stax>
…
Vous allez voir comment qu'on fait la stratégie.
…
Un maître de guerre qu'on appelle ça.
…
On va leur en faire baver leurs tripes.
</Virion Stax>
Mission de reconnaissance relative à l'opération :«
Taupe en feu et Trou qui fume »
Objectif premier :Effectuer une cartographie suffisante des tunnels avoisinant et établir une liste provisoire des forces orques en présences et de leurs moyens de frappes.
Objectif secondaire : Dégât maximal et désorganisation au sein de la structure de défense pour démobiliser les troupes et faciliter le passage du bataillon de sape.
Procès des actions et leurs conséquences :
Le deuxième état major des hommes de Stax (c'est à dire les trancheurs sigiliens débarqués) est mis en branle aux alentours des premières heures de la journée suivante. Se rajoute à nos effectifs une guenaude noire habituellement cantonnée aux quartiers du premier État major.
Armés par les services d'intendances locales (à vrai dire fort bien organisés et d'une rigueur dont pourrait s'inspirer les cadets des Frères de l'ordre.) et motivés que nous l'étions, entraînés par le caractère singulier qu'est celui des champs de batailles Achéronites, nous commencions notre exploration.
- Spoiler:
Proposition de mission extérieure : Il serait envisageable d'effectuer des stage de réhabilitation ou de perfectionnement à la gestion dans le cadre d'un partenariat avec les Rédempteurs de la Mort-Rouge sur place. Ceci ayant pour objectif de former des greffiers aux techniques de guerres et de permettre un catalogage de données relatives à l'Acheron plus efficace. Cf. Recherche_En_Cours/Section_Achéron/Pierre_Compensation ~//Generation_Portail ~//Conservation_Esprit ~//Marcellin_Influence_Plans
Les galeries se succèdent, réseau colossal de tuyaux, enchevêtrement dont la complexité s'intensifie plus on avance dans les profondeurs du cube. Comme si le plan, assemblage de pensées et de concepts, revenait à sa forme primale, non contrôlée par les pensées et formulations d'idées en surface.
- Spoiler:
Jamais assez on le dira. Les plans changent, les plans sont X et ne sont plus X. Ils peuvent changer de natures. Et cela pour la raison simple, que le Code Source nous explique à travers « De Codex Natura » ; Le multivers est un assemblage de ce que nos esprits nomment concepts. (Intéressante mise en abîme algorithmique. Nommer une chose étant elle même un concept ; peut-être même le plus puissant dans une optique de manipulation des perceptions de ce qu'est la réalité.) La réalité est un concept, ce que l'on appelle perceptions en sont aussi, peut-être sont-elles apparues ou existent-elles pour permettre aux esprits les moins armés de rester sains un peu plus longtemps. L'existence est faite de la compilation, de l'interpolation, et de l'extraction de variables à partir de ses concepts multiversels. Ce que d'autres appelleront réflexion.
La nature même des Noms peut altérer le monde des perceptions modifiant de manière infime les rapprochements entre des concepts pré-existants. La manipulation de ces Noms peut aussi altérer l'esprit les usant. Modifiant ainsi la Nature d'un Homme.
Un élément de probabilité ne cessait de me perturber, une absence. Il manquait un élément à cette équation. Il n'y avait aucune résistance aucun piège. Stax avait beau être parti en reconnaissance quelques centaines de mètres plus avant, j'avais du mal à interpréter qu'il n'y ait aucune présence Orc dans ces tunnels ou même un simple piège.
Mes capteurs étaient formels, nous nous dirigions en plein vers la citadelle par les boyaux revenus à un niveau relativement haut. Que comptait faire Notre Fänrich aussi prêt et aussi haut, le plan de bataille devant nous faire passer par le bas ?
Sans prévenir au fond d'un couloir ascendant de 6md'arrête et 20 mètres de long depuis le dernier angle droit se trouvaient 3 Orcs. Ils étaient là. Simplement là. Gardant ce cul de sac. Les reflets des torches magiques donnés à cet espace un caractère des plus singulier. (La fumée ne pouvant être supportable dans ce genre de galerie, il est bien plus pratique d'enchanter un support.) Les protocoles de combats étaient déjà chargés et prêts à lancer les routines lorsque Stax s'approcha d'eux.
À cet instant je pensais que l'affrontement allait commencer, la diversion que nous espérions créer, ou bien une brèche dont nous pourrions nous servir à l'occasion de notre assaut ?
Simplement non.
Stax venait d'annoncer qu'il voulait rentrer dans la forteresse pour parler au Chef Orc. De manière étonnante ils nous laissèrent passer. La surface du fond de ce boyaux était d'un matériau plus clair plus lisse, il coulissa dans son entièreté découvrant un passage dallé fait du même métal. L'intérieur semblait plus sombre, nous étions escortés par 3 des Orcs. Une femme en armure de combat aux couleurs de ce qu'il devait être son clan d'origine. Rare était ceux qui possédaient les mêmes.
Une tribu hétéroclite, femmes, hommes, enfants et vieillards se côtoyaient dans une immense salle circulaire, au centre de la quelle se trouvait une estrade surplombant quelques marches. Un trône, ou ce qui en tenait lieu était posé là, semblant avoir été extrait à même la matière du cube. Un Orc de grande taille y était assis, à sa gauche un vieil Orc affublé d'un bâton.
Tous s'étaient tus, attendant sûrement que la voix de leur meneur se fasse entendre. Notre groupe face au trône, les orcs entre nous en demi-cercle, nous aussi attendions. Le maigre éclairage ne permettait pas de discerner convenablement les traits de toute l'assemblée, malgré cela ils semblaient exténué pour certains, irrités pour d'autres ou encore las. L'enfermement et les attaques répétés en étaient sûrement les causes. Mais un ravitaillement devais être effectué par un moyen ou un autre, je doute toujours du fait qu'il soit possible de tenir aussi longtemps un siège sans un réassort convenable et régulier des provisions et des unités.
« Que voulez-vous donc, en vous présentant ici ? »
Stax en tête lui répondit que nous étions venus ici pour fuir le côté gobelin. Ma stupeur était à son comble. Ainsi donc, nous trahissions notre camps.
Au cours de cette discussion que je ne suivais que d'une oreille je sentis une aura de perception me passer, sondant nos esprits. Contre des renseignements en notre possession ils nous autoriseraient à emprunter le portail vers les mines de Marcellin. Aussi me vis-je contraint de laisser certaines informations en vue de ne pas passer une très mauvaise fin de journée.
La guenaude nous accompagnant ainsi qu'un de nos compagnons avaient disparus, lorsque nous fûmes emmenés là où nous passerions la nuit avant de rejoindre la strate inférieure. Ce voyage impromptu ne m'enchantait pas, l'expédition avait été sabordée, cette strate ne faisait pas partie des lieux aux sujets des quels j'avais suffisamment d'informations. Tout cela me semblait très mal parti.
Deux orcs en armes et armures restèrent devant la porte de la pièce qui nous servaient de refuge, sans broncher ni même parler.
À un moment donné, un Xao qui s'était joint à nous sorti un coffret qu'il devait délivrer à Ubaba, chose qu'évidemment il avait oublier de faire, trop occupé qu'il avait du être à contempler comment enterrer et successivement déterrer les pierre de nourriture. Un coffret donné par un Fièlon à un Baatezu en possession d'un Xao. À cet instant je me suis pris à envisager la philosophie de la Morne Cabale comme une approche logique du Multivers aux vues des circonstances.
En plus de devoir craindre pour nos vies sur le champ de bataille, dans les boyaux, à la surface, dans les mines de Marcellin approchantes, c'était désormais du cœur même de notre équipe venait la menace. Par réflexe et par adaptation à la situation, la tête d'un carreau était fixé droit vers le crâne de cette menace sur patte.
Il l'ouvrit avant que je ne puisse réagir, défiant toute règle de prudence et de logique commune, rien n'explosa son âme ne fut pas dévorée (À moins que … ), juste le grincement des gond du coffret. À l'intérieur se trouvait ce qui pourrait ressembler à un cœur de démon, un fragment tout du moins. La perspective des tenants et aboutissants possible de cette histoire ne me disait réellement rien qui vaille.
Le lendemain nous fûmes amenés, toujours sous escorte, à un escalier monumental, sans avoir pu ne serait-ce qu'entrevoir une partie de la citadelle. L'escalier se prolongea, longtemps. Je veux dire, vraiment longtemps, quelque chose d'inhabituel. Une déformation temporelle peut-être? Un point du multivers ou les actions ne sont plus directement reliées à une perception équivalente en termes de durée. Un ralentissement.
Du peu que nous avons vu de cette strate, elle était composée de pierre, de dépôts silicatés, et d'objets venus de tout les sphères de l'existence, amenés paraîtrait-il par des sorts de destructions ou peut être des sorts de téléportations ayant mal tourné.
Nous commençâmes à chercher notre chemin, discutant de la possibilité d'emprunter ou non un portail vers le Baator, fort contraignant car demandant l'échange d'une âme ( bien que ce point semble concomitant avec la règle de conservation des esprits d'Achéron et celles de souffrances du Baator). Ou d'essayer de faire chemin en sens inverse, pour retourner vers une citadelle gardée ? D'ailleurs comment y serions nous retourner ? Il n'y avait pas d'escaliers. Un portail à sens unique pouvait générer ce genre de désagrément, ou alors n'avions nous pas la bonne clé.
Durant se temps personne ne se rendit compte que l'inaction nous gagnant nos corps avaient commencer à fossiliser, prenant racine au niveau du sol. Une rapide interrogation de mon horloge m'apprit que nous étions déjà sur place depuis plus de 2 jours et demi, sachant que l'espérance de vie n'y était que de 3 voire 4 au maximum pour un individu non préparé adéquatement.
Les cristaux d'appel nous ont alors sauvés, nous permettant de rejoindre le point de rassemblement des troupes extérieures.
Statut de la mission :
Échec.
Bilan :
Perte de plus d'une semaine sur les préparatifs
Perte d'un avantage techniques relatif à la surprise de l'assaut et de l'effectif de nos troupes.
Trahison de notre engagement.
Mort échappée de justesse.
Confirmation de la présence d'un tunnel vers les Mines de Marcellin.
L'heure n'était pas aux réjouissances. Il était venu l'heure comme disent les biges de se mettre une mine.
Second Rapport Acheron/Opex_2 terminé
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Décompression en cours.
Veuillez patienter pendant l'opération