Godzilla Barbe ancestrale
Nombre de messages : 1359 Localisation : R'lyeh Emploi : Procrastinateur de cafards Loisirs : je ne porte pas de slip ! (comme quoi plus ça change et plus c'est pareil)
| Sujet: Laissez Moi Partir Dim 13 Mar 2016 - 10:40 | |
| Un Jour de Plus Dans La Cagepar Link Plume Fantome, rédac'chef, éditorialiste et unique journaliste de la Gazette
« Le chaos était a son paroxisme dans le camps retranché qu'avait établit la Garde Fatale autour du nouveau-marché. Les cahoteux dansaient une sarabande effrénée et désordonnée au milieu des alignements de tentes et des masures décaties au son d'un harmonica devenu fou. Les fiélons et leurs associés aplanis semblaient - une fois n'est pas coutume - quelque peu désemparés. Au dehors, la ligne de blocus des Hommes-Dieux avait été brisé par l'assaut surprise d'une poignée d'assassins Athars et les guereleth tout juste libérés de leurs flasque-prisons millénaire grondaient d'impatience et de colère se préparant au carnage. Tandis que nos héros, une bande de béjaunes cherchait a se frayer un passage dans cette cohue, jusqu'au portail qui devait les re-conduire a leur chez eux : Brall, une citée-astéroïde du plan primaire, qui n'était probablement plus maintenant qu'un caillou largement vitrifié, amas de ruines fumantes (si tant est que dans l'espace quoi que ce soit puisse fumer ?). C'est avec un sentiment comparable a celui d'un rat-crâne pris dans une souricière que les trancheurs le trouvait fermé ! Alors une lourde brume s'abattit sur ce bloc du Bas-Quartier, une de ces brumes poisseuses, humides et dont les millions de petites bouches affamées vous dévorent les yeux et creuse son chemin dans vos bronches et vos poumons. Clairement quelque chose se passait de travers... »
Lorsque la brume se leva, un quart d'heure a peine plus tard, le lieu était vide et, a part quelques traces du chahut initial, tout semblait avoir été abandonné là, en l'état, comme si les plus de deux-cents bougres qui s'y trouvaient précédemment avaient simplement décarrés fissa... On demanda ce qu'ils s'était passé aux archers de la Morgue, qui avaient établis une ligne de défense sur le pont aux gargouilles pour en interdire l'accès aux belligérants et avaient assisté a la scène d'assez loin, ils dirent qu'en dedans de la brume ils avaient entendus des cris "beaucoup au début" mais que très vite ça n'avait plus été que le silence... et même eux en frissonnaient encore. On posa la questions aux neufs Guereleth restants (des témoignages plus ou moins dignes de fois de passants hagards prétendent avoir vu affluer une douzaines de Dabus vers une dixième silhouette hideuse en forme de poire, déchainée et braillante, au plus fort du tumulte), ceux-ci, que l'on trouva dans la soirée a écluser des chopes de sang-noir-de-Yodd aux Passeur du Styx, dirent d'une voie pâteuse après un intense effort de réflexion se souvenir que : "...des p'tiotes schêvres-schevelues qui *hips* flottent debout, là comme-fa, avec des bulles et des deffins" leurs avaient fait des gestes impératifs leur ordonnant d'aller voir ailleurs si la Guerre Sanglante ne les y appelaient pas...
Le lendemain les badauds qui contemplaient la silhouette éventrée du célèbre établissement de jeux et de licence qu'était la Roue de la Fortune se félicitaient d'être sortit au théatre ce soir là. On dénombra outre l'importante clientèle plusieurs dizaines de riverains, lardés et découpés en petit salé alentours, au compte des victimes collatérales. Une rumeur a ce propos circulait, comme quoi, une grande ombre acérée aurait passée un instant sur la place s'étendant au pied des échafauds et aurait glissé sur la façade de ladite taverne... On retrouva le corps de l'affranchie Shemeshka la Maraude et de son acolyte, démembrés comme avec précision d'un maître boucher, suspendus aux crochets du Palais du Bouffon. On ne retrouva la tête de Shemeshka que des semaines plus tard, a moitié dévorée par les corbeaux, plantée sur une grille d'un petit jardin oublié aux bord de la Ruche.
Finalement aprés quelques semaines, certains des factionnaires disparus furent découvert dans les cellules de l'aile des désespérés à l'Asile de la Loge où plusieurs étaient morts d'innanition, les Mornés ayant sans doute négligés de leurs apporter les soins qu'ils auraient dut. Quand aux azimutés survivants, jusqu'a présent, personne n'est arrivé a tirer la moindre bribe de solstif de leur pauvre vielle cervelle embrumée, et ce n'est pas faute d'y avoir cassé quelques trépans, mais ces biges là on le crâne solide.
Je me suis laissé dire que la chanson veut que l'embuscade menée par les Athars contre les Hommes-Dieux soit en vérité un coup mené par des Anarchistes déguisés ! Si c'est le cas, leur affaire a bien réussie : les relations entre les Perdus et les Hommes-Dieux sont aux plus mal ces derniers temps. On parle même d'expéditions punitives sur quelques bleds excentrés d'Outreterre acquis a la cause des uns ou des aux autres de la part de la faction adverse... Il parait aussi que ça se baggare ferme chez les affranchis de la Garde Fatale pour prendre la place de la patrone Pentar, qui aurait disparut alors qu'elle était seule dans son bureau, mais les membres de l'armurerie n'ont voulu faire aucun commentaire sur le sujet... A part battre comme plâtre les imprudents qui leur posent la question.
Quand aux coquerets partis pour "sauver" Brall, allez savoir, mais il se peut qu'on finisse par les voir repointer leur museaux dans la Citée des Portes où tout commence et tout finit...
[La Gazette offre une pièce de cuivre a qui pourra lui apporter des informations sur une chanson a propos du départ précipité du bibard bien connu et chevalier de la gueuserie de sinistre réputation, Régle-de-Trois, vers les Abysses et sur une rumeur insistante parlant de la reprise de l'affrontement entre les plans supérieures et inférieurs que ce dernier aurait fomenté en compagnie d'un grossium des Greffier...] _________________ « La seule vérité du multivers c'est que la classe, il y en a qui l'ont et d'autres pas. Moi je l'ai et toi, tu l'as pas. » —Factole Rhys de l'Ordre transcendental, au Grand Oratorium, suite a un échange un peu vif avec le Factol Sarin de l'Harmonium—
« Ce qui est bien avec les guerres civiles, c’est qu’on peut rentrer manger à la maison. » —Général Robert E. Lee en partance pour Gettysburg—
« Chaque jour, une fois par jour, faites vous un cadeau. Ne le planifiez pas. Ne l’attendez pas. Laissez le venir. Cela peut être une nouvelle chemise, une sieste dans votre bureau, ou deux tasses d’un bon café noir bien chaud. » —Agent Dale Cooper, au Double R Diner en compagnie du Sherif Truman, méditant sur l'opportunité de reprendre ou non de la tarte—
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