Les Nains Des Forges
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 Contes de la Cage

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Godzilla
Barbe ancestrale
Godzilla


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MessageSujet: Contes de la Cage   Contes de la Cage Icon_minitimeJeu 3 Juil 2014 - 21:17

— YVONE LA CHASSEUSE DE FABLES —

«Il était une fois une fille qui s'en était allée voir un augure pour obtenir de lui un oracle. Les rumeur prétendait que le bougre savait de nombreuses choses. La fille, cherchant a connaitre quel sens elle bourrait bien donner a sa vie de sa vie, attendait du sage qu'il la guide... Le devin n'était pas un mauvais homme, mais il était distrait et porté a la boisson ce qui de bien des façons rendait obscure ses propos comme ses réponses. Il dit simplement a la fille qu'un jour dans son existence elle entendrait une histoire qui lui en révélerait le solstif qu'elle cherchait. La fille s'en alla et se mit a collectionner les histoires. Elle continue encore aujourd'hui sans savoir laquelle, parmi la multitude de celles qu'elle connait, contient la réponse qu'elle cherchait.

Tel est le danger d'une question imprudente et c'est là qu'est la sagesse de ne la pas poser...»

_________________
« La seule vérité du multivers c'est que la classe, il y en a qui l'ont et d'autres pas. Moi je l'ai et toi, tu l'as pas. »
Factole Rhys de l'Ordre transcendental, au Grand Oratorium, suite a un échange un peu vif avec le Factol Sarin de l'Harmonium

« Ce qui est bien avec les guerres civiles, c’est qu’on peut rentrer manger à la maison. »
Général Robert E. Lee en partance pour Gettysburg

« Chaque jour, une fois par jour, faites vous un cadeau. Ne le planifiez pas. Ne l’attendez pas. Laissez le venir. Cela peut être une nouvelle chemise, une sieste dans votre bureau, ou deux tasses d’un bon café noir bien chaud. »
Agent Dale Cooper, au Double R Diner en compagnie du Sherif Truman, méditant sur l'opportunité de reprendre ou non de la tarte


Dernière édition par Godzilla le Mar 22 Juil 2014 - 20:28, édité 4 fois (Raison : source : Planescape Torment)
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MessageSujet: Re: Contes de la Cage   Contes de la Cage Icon_minitimeJeu 3 Juil 2014 - 21:18

— L'OISEAU, L'ENFANT ET LA BERGERE —

Il était encore une fois une petite masure au milieu des champs. Ô. Toute sorte de champs. Il y en avait un ou rugissait le vent, puis un autre où poussait on-ne-savait-trop-quoi, il y en avait un qui avait depuis longtemps été changé en cimetière pour les imbéciles valeureux, un aussi où pousse a foisons une belle herbe bien grasse et un pour que viennent dormir les bêtes de la sombre forêt lointaine. Il y avait un champs de fleurs aux pétales toujours ouvertes. Un autre n'était que beau verger et douces collines, gentiment vallonnées. Il y avait celui-ci où une taupinière géante s'élevait et celui là que des crétins bornés avaient changé en potager a la rectitudes parfaite. Il y avait un champ ou poussait de curieux rouages et un autres où une vigne rouge sang et ses vrilles vénéneuses qui luttaient entre elle pour le moindre espace. Il y avait un champs qui était un marécage ou chaque trou d'eau en cachait un plus profond encore. Il y avait là aussi un champs incendié où brulait encore la braise et un qui n'était que cailloux et terre stérile. Un champs tout entouré de barrière et enfin il y avait ce champs de friche et de ronce aux longues épines. Le plus grand et le plus vaste. Rien n'y poussait que le chienlit et la vermine. Et pour peu qu'on veuille le labourer il se trouvait toujours une pierre sur lequel venait se briser le soc de la charrue.

Un jour un oiseau magnifique surgit volant bas et vite au dessus des champs. Cet oiseau était si beau et rapide que le regarder blessait l'œil. Il s'en est trouvé plus tard pour dire qu'il s'était échappé du champs de ronce. Peut-être ? Quoi qu'il en soit l'oiseau avait dut faire un long vol car épuisé il s'endormit dans la petite maison au milieu des champs. Que croyez vous qu'il arriva alors a l'oiseau imprudent ? De méchantes gens — comme il s'en trouve partout de part le multivers — envieux de la beauté de l'oiseau voulurent le garder pour eux et en une nuit forgèrent une cage autour du malheureux volatile. Bien sur les méchantes gens en furent bien punis puisque la beauté est toujours cruelle et que ne pouvant s'en emparer ils étaient condamnés a ne pouvoir que la contempler et a s'y abimer les yeux. Aussi ils se détournèrent de l'oiseau. C'est triste, hein !  Puis vinrent les voleurs car les voleurs essayent toujours de dérober ce qui est enfermé. C'est une règle que tu ne doit jamais oublier. Ils ne virent que la cage et oublient l'oiseau aussi jamais ils ne parvinrent a dérober l'oiseau.

Puis vint un enfant, il avait le cœur pur la pauvre chose et compris la beauté de l'oiseau. Il fut tout attristé de le savoir prisonnier car la beauté est faite pour être libre. Mais ce n'était qu'un enfant ! Et il est notoire que cette espèce là est particulièrement incompétente aussi décida t'il d'aller demander l'aide d'une gentille bergère qui était occuper a veiller avec amour sur son troupeau dans le champs de cailloux. La bonne bergère décida de l'aider. Qu'aurait-elle put faire d'autre ? Ce n'est pas comme elle avait vraiment eut le choix devant les grands yeux larmoyant de l'enfant. Sa seule autre solution aurait été de lui trancher la gorge. Il se trouve qu'elle ne le fit pas... Peut-être eut-elle mieux fait car cela causa beaucoup d'ennuis par la suite.

Mais comme vous vous en doutez pour libérer l'oiseau de sa cage il fallait une clef. Cette clef ni l'un ni l'autre ne l'avait. Les gardiens de l'oiseau seuls détenaient la clef. Les méchantes gens qui avaient capturés l'oiseau s'étaient peut-être détourné de lui mais ils étaient cupides et envieux et a cause des voleurs ils se mirent a craindre qu'un jour, par chance par exemple, un de ceux-ci ne parviennent a voler la cage. ET l'oiseau. Et même si eux ne pouvaient profiter de sa beauté ils ne voulurent pas que d'autres puissent se l'approprier. Aussi avaient t'ils laissé des gardiens. Ce n'était pas un métier très amusant que de garder. Aussi un jour l'un des gardiens voulut t'il quitter ce qui était devenu pour lui une prison. C'est la chance qu'attendait la bergère et l'enfant. S'ils parvenaient  a convaincre le gardien de leur donner la clef ils pourraient libérer l'oiseau et le gardien serait libre puisqu'il n'aurait plus d'oiseau a garder. L'oiseau aussi puis que la porte serait ouverte. Et l'enfant serait satisfait. La bergère pourrait retourner a son champs de cailloux mener son troupeau. Tout le monde serait heureux. Youhou ! sauf les méchantes gens et peut-être les voleurs, bien évidement. Mais qui se soucie de ceux là ?

Malheureusement cela ne se passa pas très bien. Les autres gardiens découvrirent le subterfuge et firent ce qu'ils savaient le mieux faire. Ils battirent une cage autour du gardien, et mirent de nouveaux gardiens pour éviter que les voleurs ne volent cette nouvelle cage qui était notoirement plus facile a dérober que celle de l'oiseau puis qu'elle avait été crée après. Il se trouve que ce qui devait arriver arriva. L'un des gardiens du gardien se lassa et l'enfant fit ce qu'il savait faire de mieux il vint trouver la bergère...

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Dernière édition par Godzilla le Jeu 3 Juil 2014 - 21:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Contes de la Cage   Contes de la Cage Icon_minitimeJeu 3 Juil 2014 - 21:18

— LE MINEUR, LE CIEL ET LA MONTAGNE —

Il était une fois un humble mineur, qui tous les jours de sa vie, cassait les mêmes cailloux au pied de la même montagne. Un jour, il regarda le soleil, et se dit : "C'est le Soleil qui est le plus puissant, il réchauffe et apporte sa lumière partout où on en a besoin, rien ne l'arrête, nul ne l'a jamais vu vieux ou fatigué."

Le lendemain, en se réveillant, il vit qu'il était devenu le soleil. Il réchauffa et éclaira de ses rayons toute la terre, se promena dans le ciel, et il trouva cela merveilleux. Mais à un moment, il vit que ses rayons ne traversaient pas une épaisse couche de nuages, quoi qu'il put faire. En se couchant, il se dit: "Ce sont les nuages ont le vrai pouvoir, ils peuvent arrêter les rayons du soleil, ils apportent la pluie, arrosent les moissons, créent les rivières..."

Le lendemain, en se réveillant, il vit qu'il était devenu un nuage. Il s'élança dans le ciel, se réchauffa le dos au soleil, arrosa la terre, vit jaillir la vie, et il trouva cela merveilleux. Mais il rencontra un montagne, et malgré ses efforts, il ne put passer derrière cette montagne. Il était arrêté. En se couchant, il se dit : "C'est la montagne qui a le vrai pouvoir, elle reste enracinée à la Terre, elle voit passer des millénaires, arrête les nuages, touche les cieux..."

Le lendemain, en se réveillant, il vit qu'il était une montagne. Il s'épanouit, enfonçant ses racines dans la terre, jouissant de son immobilité et de son imposance, arrêtant les nuages, touchant les sommets du ciel. Et il trouva cela merveilleux. Soudain, il ressentit une douleur aiguë à son flanc, qui se reproduisit, avec une régularité étrange. C'était comme s'il était véritablement piqué par une abeille toutes les secondes. Il se baissa vers la Terre, et ce qu'il vit le fit réfléchir. Il vit un humble mineur, qui tous les jours cassait les cailloux au pied de cette montagne...

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Dernière édition par Godzilla le Jeu 3 Juil 2014 - 21:25, édité 1 fois (Raison : source : contes populaires)
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MessageSujet: Re: Contes de la Cage   Contes de la Cage Icon_minitimeJeu 3 Juil 2014 - 21:19

— LA SOUVERAINE, L'HAMELINE* DES RATS ET LE JOUEUR DE FLUTE —

Il était une fois, il y a longtemps, en une petite ville dont le nom importe peu. Dans cette ville il y avait une souveraine d'une grande et étrange beauté. Celle ci était riche et affligée car elle ne pouvait avoir d'enfant. Dans cette ville il y avait aussi une femme, pauvre et affligée, car elle avait de nombreux enfants et aucun moyen d'assurer leur subsistance. Un jour la souveraine au désespoir fit convoquer le roi des rats car il comptait parmi ses vassaux et qu'a ce qu'on disait de lui il était tout aussi sage qu'il était vieux. C'était une puissante souveraine, elle lui ordonna donc, car c'était là sa manière de demander les choses, de lui trouver un enfant pour combler de tracas le vide de ses jours et remplir d'inquiétude ses nuits sans sommeil. Le roi des rats a qui elle n'avait donné que trois jour pour accomplir sa tâche pensa d'abord que cela serait facile que de satisfaire la requête de la souveraine. Peut-être le roi des rats n'était-il pas si sage, après tout ?

Néanmoins au terme de la première journée, alors qu'il avait dépêché ses messagers de part la ville, il dut se rendre a l'évidence personne ne voulait céder son enfants a la souveraine. Vint la seconde journée et le roi des rats car, il était fort pragmatique, dépêcha ses messagers dans les contrées environnantes. Le résultat fut peu ou prou le même, nul ne voulait céder son enfant a la souveraine. Peut-être n'était t'elle pas si puissante, après tout ? D'ailleurs la rumeur s'était répandue et les gens se mirent a cacher leurs enfants de peur que leur souveraine ne soit pas aussi juste que le voulait sa réputation. C'était là en toute état de cause des sujets forts avisés.

Au terme de la seconde journée le roi des rats commença a s'inquiéter car il savait bien que la souveraine n'était ni aimable ni indulgente, au contraire elle avait l'ire prompte et le courroux cruel. Aussi prit-il lui-même les choses en main et chercha tant et si bien qu'il finit par débusquer la pauvre femme mère de nombreuses bouches affamées. Comme c'est souvent le cas avec les fables, il la trouva au dernier endroit où il chercha : c'est a dire au palais alors qu'il revenait annoncer son échec a la souveraine. La pauvresse servait de souillon et vivait avec sa famille prés de l'âtre froid.

Il ne lui fut pas facile néanmoins de convaincre la femme qui avait beaucoup d'amour pour ses enfants et bien peu pour sa souveraine. Pour la convaincre il eut d'ailleurs besoin de la tuer,. Le roi des rats était en effet de ces gens qui  craignent plus de perdre leur propre vie que d'ôter celle d'autrui. Puis a coups de bâton, il dispersa la marmaille comme une vollée de moineaux apeurés, ne gardant que le plus jeune, le plus potelé, le plus beau des enfants de la femme : c'était une petite fille aux yeux de la couleur du soleil couchant et aux cheveux faits de nuit.

Puis pour éviter que les os de la femme assassinée ne réclament justice il tailla habilement chacun d'eux leur donnant la forme d'une flute de manière a ce qu'ils ne puisent plus dire leur droit mais simplement se lamenter en une triste mélodie. Ensuite il chargea ses gens de les emporter au dela de la vaste mer, ou des montagnes, ou de ce qu'il y avait a dela de l'horizon. Puis il les fit tuer ses serviteurs également et jeter leurs dépouilles dans la chaux afin qu'on ne retrouve pas de trace de son forfait, ce n'étaient que des rats après tout.

La souveraine fut si satisfaite de l'enfant qu'elle chargea le roi des rats de dire a la mère de l'enfant qu'elle serait a jamais sa débitrice puis elle s'en fut jouer pendant trois jours et trois nuits avec la petite fille. Ensuite lassée et satisfaite elle oublia sa nouvelle fille et sa promesse tout autant. C'était une souveraine volage et changeante. Alors la petite fille grandit seule dans le palais, car c'était un vaste palais et il y avait de nombreux serviteurs. Aussi fut-elle éduquée comme il seyait a son rang. Seule et languissante.

Si les mortels oublient leurs promesses, les promesse elles ne s'oublient pas.

Et il advint qu'un un jour l'un des enfants de la pauvre femme trouva une des flûte et en fut tout heureux. Il était devenu adulte depuis et c'était un fort bel homme. Il  en joua le jour et en joua la nuit jusqu'a ce que son âme se soit rassassiés de ses accords joyeux et qu'il fut devenu musicien. La flûte elle aussi malgrés le temps se rappelait de la chair de sa chair et elle était contente mais tapie au fond de ce qui lui restait de conscience elle n'oubliait pas sa rancune.

Il en vint ainsi dans cette ville sans que la hasard y fut pour quoi que ce soit. On y célébrait dans la pompe qui se doit mais sans liesse exagérée la mort de l'ancienne souveraine et le couronnement de la nouvelle. En ce temps là le roi des rats était devenu plus sage encore, presque fou pour tout dire tant il était sage et surtout tant il était vieux avait jugé le momment propice pour renégocier les conditions de sa vassalité envers la souveraine.

Celle ci ayant été bien éduqué ne l'entendait pas ainsi et une sorte de curieuse guerre — car le roi des rats n'avait pas pour autant abandonné son allégeance — faisait rage dans la ville. Les habitants bien en peine maudissaient leur nouvelle souveraine mais en silence et priaient toujours en silence pour qu'on les délivre du fléau qu'étaient devenus ces rats. On avait donc promit une forte récompense a celui ou celle qui délivrerait ces gens des rats et de leurs agacements.

Le jeune homme y parvint par le truchement de la flute et le serment ancien. Oui, l'ancienne souveraine en s'obligeant avait de même obligé tous ceux qui lui devaient obéissance. Il conduisit-il les rats, tous en file indienne a danser a sa suite jusqu'au fleuve lointain du Wesël, où presque tous ils se noyèrent. Tous sauf leur roi qui était le plus vieux d'entre eux et était sourd a proportion de sa sagesse.

Le jeune homme voulut toucher son prix et demanda la main de la reine. Il se trouve qu'elle était riche autant que lui était pauvre. Mais comme il était fort a son gout et elle accepta. La flute qui était fait des os de leur mère s'émut tant de cette perspective qu'elle fit de son mieux pour protester et avertir mais ne pouvant point parler elle resta a faire entendre le jour comme la nuit ses lamentations. Le jeune homme enferma donc sa flute dans un coffre et comme ça ne suffisait pas il fit enterrer le coffre dans une fosse profond.

Lors des noces, le roi des rats conscients de sa défaite était revenu a la raison et vint de réaffirmer son allégeance a la reine. La cérémonie alla jusqu'a son terme malgrés la flute qui trois fois fit entendre sa longue plainte et tenta de s'opposa a cette union. Malgré ce qu'elle était enfermé dans un coffre dans la plus profonde fosse du château. Tant est si bien que la nouvelle souveraine chargea le roi des rats de la jeter elle et son coffre dans le fleuve Wesël. Qu'il fut trop sénile pour se souvenir ou que par rancune il garda ce qu'il savait ou croyait savoir pour lui, l'histoire ne le dit pas. Tout ce qu'elle raporte c'est que le roi des rats acquiesça bouche close et s'en alla accomplir son pénible devoir.

A la fin l'on finit par s'épouser quand même. Une enfant naquit de cette union, un bébé qui était si difforme et malingre que la souveraine, qui avait si bien apprit son métier qu'elle en était devenue farouche, la renia et la chassa parmi sa domesticité. Puis toujours pleine de fureur la souveraine maudit ses propres entrailles de manière a ce que plus jamais elle ne lui fassent subir un telle humiliation. Et dans son élan fit dépecer son amant qu'elle offrit en diner au roi des rats pour son retour et pour sceller leur alliance renouvelée.

Puis des années plus tard, rongée par la solitude et l'ennui la jeune souveraine qui ne l'était plus tant que cela conçut l'envie d'avoir un enfant, elle résolut alors de s'adresser au roi des rats...

*les hamelines sont d'après la chanson des instruments enchantés qui permettent de commander a une espèce particulière d'animaux, qu'il s'agisse des rats ou des serpents, des chiens ou des chevaux, des tigres ou des dragons, des buffles ou des singes, ect. on prétend aussi qu'il en existe douze sorte différentes...

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MessageSujet: Re: Contes de la Cage   Contes de la Cage Icon_minitimeJeu 10 Juil 2014 - 22:14

—L'HORLOGE ET LE QUADRONE —

Il était une fois un modrone. C'était un nouveau-crée a la logique toute neuve qui n'avait jamais été testée. Et il venait de débarquer a Sigil, suivant en cela les consignes de ses supérieurs modrones. Ignorant de tout, sauf des consignes et des ordres qui étaient parvenus jusqu'a lui, descendant jusqu'a son niveau hiérarchique. Car voyez vous, les modrones se conforment toujours aux instructions de leur supérieur direct tandis que les injonctions des échelons supérieurs n'on pas prise sur eux.

Jusqu'a celui là.

Vint un jour où il découvrit, dans une modeste boutique, une petite horloge qui ne pouvait plus dire l'heure. Elle était fissuré tout du long et ses rouages comme ses aiguilles étaient tout brisés. Le modrone se mit aussitôt au travail afin de fabriquer les pièces nécessaires a la réparation de la petite horloge cassée. Avec du bois il fit un nouveau boitier pour loger le mécanisme. Remplaçant les ressorts tordus, remettant en place et huilant soigneusement toutes les pièces, ajustant méticuleusement leurs mouvements. Et enfin, il sculpta minutieusement de nouvelles aiguilles pour son cadran avec le restes de métal dont il disposait.

Le tic-tac régulier de l'horloge qu'il venait juste de réparer lui évoquait le souvenir des grands rouages de Mécanus et cela le consolait de sa nostalgie. Pour autant qu'un modrone puisse être consolé. Ce que le modrone ne parvint jamais a comprendre c'est qu'il *aimait* vraiment cette petite horloge qu'il avait réparé. Et pour des raisons qu'il ne sut jamais s'expliquer il s'installa a Sigil pour demeurer avec la petite horloge pour le reste de ses jours.

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Dernière édition par Godzilla le Jeu 10 Juil 2014 - 23:05, édité 3 fois (Raison : source — Planescape : Toment)
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MessageSujet: Re: Contes de la Cage   Contes de la Cage Icon_minitimeMar 22 Juil 2014 - 20:26

— LA SUPLIANTE A LA PORTE —

C'était bien après pic que l'on entendit un martèlement lointain monter de l'entrée de la Prison. Carus, le plus vieux membre de la faction, quitta son poste. Se trainant a travers les couloirs jusqu'a la grande porte, celle qui sépare les condamnés du monde extérieur. Le martèlement n'avait pas cessé lorsqu'il arrivait et appelait. "Qui va là ?". Pas de réponse. Il ouvrit alors sans éprouver de méfiance ni autre chose qu'un étrange et impérieux sentiment. Une silhouette hagarde était a genoux devant la porte, les mains toutes ensanglantées d'avoir autant cogné contre le ventail et la respiration haletante et laborieuse. Comme elle levait les yeux vers le rectifieurs, dont la forme se détachait dans la lumière vacillante qui se déversait sur les pavés du dehors, elle se mit a sangloter de soulagement. Tandis qu'il détaillais la femme il se sentait se refléter en elle en tout point, si ce n'est leur différence de sexe, comme s'il se trouvait a se regarder dans une sorte de miroir et c'était assez dérangeant.

Carus ne savait pas trop quoi dire alors il attendit simplement qu'elle s'explique. Ce qu'elle fit. Une simple déclaration mais de la plus haute importance. Et Carus... que ses genoux faisaient douloureusement souffrir a chaque pas... se baissa pour aider la femme a se remettre sur pieds. Il la fit entrer. Il la guida doucement a travers le passages du hall intérieur. Elle disait qu'il y avait eut injustice. Et c'est tout ce que Carus avait besoin d'entendre. Qu'en fin de compte, elle avait échouée dans sa tache de Furie et qu'un homme coupable d'un crime de sang était mort impuni. Elle était venue implorer l'aide de Carus et des Rectifieurs... Et alors ceux ci l'ont exécuté.

Elle avait failli a son devoir.

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MessageSujet: Re: Contes de la Cage   Contes de la Cage Icon_minitime

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