No esta me hombre, es una maledicion!!

Que dire de la vie d'un elfe noir repenti...

Lutter contre sa nature devient simple lorsqu'on se rappelle ce que l'on a quitté. Les mères matronnes et leur lubie des octopèdes poilus, un des nombreux charme de Menzoberranzan à noter dans le fameux guide du roublard. Cependant quelle étrange sensation de pouvoir se dire que nos actes tendent à une action bénéfique. En effet ne pas faire le mal est en tout points différent de faire le bien. Sur ce sujet je vais ici compter une aventure qui m'a poussé à modérer mes BA quotidiennes!

Il était bien tard dans l'auberge de l'Edenté, une odeur de boudin (encore!!!!!) arrivait à mes naseaux et le bon Abel était comme à son habitude entrain de déprimer un autre client affamé en lui faisant signifier d'une manière reformulée que cette lutte contre la faim n'était peut être pas une bonne chose lorqu'on prenait en considération tous les éléments de la vie du malheureux.
Aloïsius poussait la chansonnette dans le fond, à côté des tables vides, Maurignac essayait de graisser sa machoire, quant à Pierre et Norton il regardaient "émotivement" Virus qui pissait sur un client en sourriant à son maître.

Bref je me faisais chier comme un rat crevé (et merde voilà que ça me prend même à l'écrit...), suite à quoi un gnome (mort à eux d'ailleurs) est entré pour nous dire qu'il en savait sur nos intentions de l'époque et qu'il nous sifflerai la chanson contre un coup de main pour remettre du calme dans son quartier.
Sautant sur l'occasion je me précipite là haut avec je ne sais qui de la bande de vainqueurs, pour que l'on se retrouve au milieu d'une foutue guerre de position opposant la joviale Fenge au bon Renault. L'une druide et l'autre charpentier se fouttaient joyeusement sur la gueule depuis des semaines dû à des nuisances sonores chronologiquement interrposés, de telle manière que quand l'une finissait de gueuler aux esprits, l'autre entamait la fabrication du mât de son voilier.
Bref quelle ne fut ma déception en voyant que c'était pour des problèmes de sommeil que l'on avait bougé nos fions jusque là bas.
Ne perdant pas espoir dans ma quête de nouvelle conscience je m'engage comme toujours à cent purs-sang (expression des Greffiers selon Mori) dans cette nouvelle et pitoyable aventure, espérant trouver là un sens différent à celui de mon héritage.

Voilà que le génie sorti du cul de mon lézard leur colle des boîtes à oeufs partout contre les murs et leur promet une efficacité monstre contre les intrusions sonores du quotidien. "Problème réglé à la Slaad, le groupe se retrouve dans la salade", et encore une fois le proverbe n'a pas menti.
Je retourne une semaine plus tard en solo voir mes nouveaux potos, que je retrouve l'un dans du lierre et l'autre sous la pisse du premier entrain de foutre le feu au quartier. Je m'avance prudement quand ils s'unissent contre leur nouvel ennemi commun, à savoir le représentant des empaffés qui les ont pris pour des crétins, je retourne fissa la situation à une trève pour me renseigner sur le nouveau souci. Sans surprise je comprend vite que l'idée de crapaud était aussi efficace qu'un pet dans le cosmos, je m'engage donc à finir la besogne entammé afin de les calmer. Ne voilà t'y pas que la joli Fenge me sort son plus beau sourire pour m'affliger de sa pire malédiction; littéralement sortie du plus profond trou de sa cahutte.
Je me retrouve à baragouiner comme un creuvard sorti d'un égoût!
Et me voilà entrainé dans un trourment pour trouver la solution aux problèmes de mes deux charmants collègues, appuyé par l'aide Ô grandieuse des gratteurs de slip de l'Edenté, à savoir une tape sur l'épaule pour le mieux et un rire sarcastique pour les plus fourbe. Depuis ce jour l'arc de Virion n'a jamais autant brillé!
Une quête en amenant à une autre c'est à la fin d'une autre aventure que mon sempai Phû me donnera le coup de main qui m'était nécessaire, et me fournira les bras suffisant pour déménager la bâtisse de Renault.
Ni une ni treize je fonce dans les rues en enjambant tant bien que mal les flaques de boues, afin de crier la bonne nouvelle aux joyeux lurons. Quelle ne fût ma surprise à l'arrivée en voyant la Fenge un sourire radieux me dire que le problème elle l'avait déjà réglé pour au moins une semaine. Le brave Renault s'étant retrouvé projetté à des lieux de là. Je lui annonce tout de même mes avancées personnelles pour qu'elle me débarasse de la langue d'orque qu'elle m'avait fourré dans la bouche, quand elle me sort toute penaude que la malédiction était liée à un objet Gitz qu'elle ne pouvait contrer, et qu'il fallait que j'aille trouver une lézarde au marché pour monnayer ça. Et elle me lâche comme ça sans rien d'autre que ma surprise pour m'accompagner sur le chemin du retour.

Moralité : Pas besoin de se trouer la couenne pour des actions bonnes, comme mauvaises, la récompense n'est que purement morale et parfois affligée d'un désavantage qui laisse à réfléchir sur le bénéfice de l'équation. Mélangez à ça mon attitude perfectionniste qui veut que je finisse tout ce que je commence, il me reste plus qu'à mieux choisir mes aventures, quitte à bouffer du boudin brillant en écoutant Thermidor pousser sa très fameuse "Termine dehors et pas dedans, par les oreilles ou le fondement".