Dreadnought d'un autre temps II :
Le commandant n'avait du son salut qu'à l'extrême blindage du précédent dreadnought. Bien sûr, cette antique masse de métal n'avait servi à rien, mais elle l'avait protégé de la dernière vague d'assaut des marines de Khorne. Heureusement pour le commandant, leur dernier assaut s'était soldé par un échec lorsque les marines du chaos avait vu surgir une escouade de terminators enragé qui les avait taillé en pièces.
malgré cette victoire à la Pyrrhus, comme disait les habitants de la terre, cette épreuve avait mis un sacré coup au moral du commandant. Il ne s'estimait pas heureux d'être encore en vie suite à l'avarie du dreadnought qui avait été allié à son escouade.
Il avait contacté l'état major et avait fait part de sa déception en mettant en exergue son désir de matériel destructeur grâce auquel il pourrait annihiler d'autant plus vite et férocement les hérétiques qui avaient renié l'empereur et son amour infini.
Quelques heures plus tard, ses désideratas avaient été pris en compte et les majors avaient tout fait pour assouvir son désir guerrier et que celui-ci soit à la hauteur de sa hargne et son envie de voir être détruites toutes les troupes ennemie.
Pour ce faire, on avait retiré l'âme du général antique et radoteuse pour y placer l'âme d'un illustre général japonais de l'ère du shogunat de Tokugawa.
Le commandant était réjoui de cette nouvelle. Il avait toujours entendu parler des légendaires stratégies japonaises et de la bravoure des samouraïs qui n'avaient pas peur de la mort et qui s'étaient toujours posés face à elle comme à leur destin comme on fait face à un simple ennemi.
Le commandant était déjà sur le champ de bataille contre les Marines du chaos de Tzeench.
Il était parti au devant des escarmouches et s'était félicité de la puissance de feu des Blood angels qu'il commandait. Puis tout à coup, les choses avaient prises une toute autre tournure; Les raz de marées d'aspirants, de scouts et de spaces marines aux armures rouges avaient cessé d'avancer. Finalement, elles avaient même cesser de se dresser devant leur ennemi pour choir face contre terre et périr; Une escouade de noise marines avaient surgi comme la tempête. Ce n'est pas pour rien qu'ils s'appelaient les Noise marines et ils s'étaient déplacé à la vitesse du son pour gagner du terrain et avancer toujours par à coups. en effet, les noise marines étaient rapides mais ne se précipitaient pas. Ils prenaient du terrain et inspectaient les lieux rigoureusement, de peur qu'une embuscade de marines ne se soit caché parmi les morts et qu'ils ouvrent le feu sur les quelques agents de Tzeench qu'ils étaient.
Le seul inconvénients, pour les ennemis des noise marines, c'est qu'il y en avaient plusieurs. Il y'avait leur rapidité, ils pouvaient se déplacer en un éclair. Il y'avait leur puissance de feu. Il pouvaient étrier une escouade de terminator en quelques instants. Et surtout, il y'avait leur portée de tir. Ils pouvaient toucher une troupe de Tyrannide dans la jungle qui sortaient à peine de leur nid alors qu'ils étaient à couvert depuis un avant poste de combat. Les éclateurs soniques qu'ils portaient effectivement, étaient de redoutables armes de destruction et de précision.
Et enfin, leur apparence tellement ignobles étaient si horrifiques qu'on ne pouvaient pas facilement les distinguer entre les morts du carnages et des machines qui les entouraient et qui avançaient de concert avec eux et qui étaient quasiment indestructibles et qu'ils contrôlaient mentalement. Autant essayer de distinguer la différence entre les reconnaître de dos ou de face. Chose quasi impossible...
Le commandant du se résoudre à sacrifier des hommes et faire avancer le plus possible les machines afin qu'elles ouvrent le feu et qu'elles mettent hors d'état de nuire les horribles créatures mi-métal, mi-humaines dont le chaos était le liant impie.
la percée se fit vite. Les noise marines étaient surpris. Néanmoins la réponse ne se fit pas attendre. Ils avaient ouvert le feu. Sans même utiliser leurs machines. La quasi totalité des Rhinos avaient implosé sur place lorsque les ultrasons étaient entrés en contact avec les blindages inutiles.
Le comandant ordonna à son dreadnought nouvellement affilié de lâcher les feux de l'imperium sur les suppôts de Tzeench et que ceux-ci trouvent la rédemption dans l'agonie et la mort parmi les flammes.
Le commandant savait que le temps était une donnée cruciale et que plus l'ordre serait vite accomplit plus vite les pertes seraient limitées et plus vite la victoire serait acquise. Ainsi, sous l'impulsion de l'imminence de la victoire, le commandant hurla son ordre, trop fort peut être, car irrespectueux, mais ordonna quand même de mettre hors d'état les noise marines si meurtriers :
-" dreadnought, Tue ces infidèles aux couleurs de Tzeench, le dieu vautour, qui se repait des morts par leur carcasses pourrissantes."
Le dreadnought répondit avec l'emphase des antiques stratèges du Japon féodal :
-" Je puis donner la mort à ces ignobles créatures, mais sont elles des humains?"
-" Ne t'occupes pas de ce qu'elles sont, elles sont avant tout des ennemis. Reduis-les à néant, quelque soit leur nature. Elles sont d'abord des ennemis pour toi!"
-" Avec quelles armes dois-je les arrêter?"
-" Tu n'as pas compris, vieux tas de boulons recyclé en plexi-plast. C'est saloperies proviennent du chaos. Tu dois les faire exploser à coups de roquettes. Vaporises les une fois pour toutes."
-" Je ne penses pas que cela soit honorable de les tuer autrement que par la lame. Je pense que je vais trancher leur corps et les laisser vider de leur sang; La contemplation de leurs intestins et de leur bile, qu'ils voient à quel points leurs corps était souillé…"
Le commandant l'interrompit, hors de lui :
-" Mais t'as pas de katana dans ton armement espèce de cafetières nucléaire à la con. T'as même pas de bras, abruti!"
-" Vous avez raison commandant. De toutes façons, je ne peux pas les tuer, que ce soit avec un katana ou une autre arme : ils me tournent le dos. Ce n'est pas respectueux du Bushidô."
Le commandant hurla des mots incompréhensibles trahissant sa frustration. Puis il se reprit :
-" Arme ton lance roquette et lance une ogive incendiaire, que ces saloperies fondent et que le résidu de flaques qu'il restera d'eux ce mêle à l'huile de vidange de leurs machineries infernales. de toutes façons à cette distance, personne ne peux dire s'ils sont de dos ou de face, par l'empereur! "
-" Moi, je peux. Et je vous dis que je ne donnerais pas la mort à des créatures, quelles qu'elles soit, de manière déshonorantes."
Le comandant n'eu pas le temps de répondre. Un tir d'éclateur sonique mit en pièce le plus bavard des généraux de l'antique japon médiéval.
Il se dit avec une pointe d'ironie :
Au moins il se la ferme maintenant.
Puis il appela l'officier de l'état major :
Reprogrammez moi un dreadnought.
Comment ça quel caractère ?
Vous êtes marié, major ?
Elles vous en fait baver?
programmez une copie de l'âme de votre ex femme, faites moi fonctionner une saloperie de ces dreadnought et je m'arrange pour vous exonérer de pension alimentaire pour un exon major.
cette fois ci le chaos allait vraiment en chier.