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 Chroniques de Moku Mura

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Godzilla
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MessageSujet: Chroniques de Moku Mura   Chroniques de Moku Mura Icon_minitimeLun 27 Mar 2017 - 21:22

Je suis Kenjiro, second fils d'une modeste famille d'intendant de Chateau Susume, Clan du Moineau, moine de mon état. Ceci est le récit que j'espère le plus fidèle et complet possible d'événements dont j'ai été témoins depuis que je suis arrivé dans la province de Naishou au début du mois d'Akodo (couramment désigné comme mois du cheval), Année de la Mort de l'Empereur. Qui que vous soyez, si vous deviez trouver ce texte et qu'il me soit arrivé malheur ayez la bonté d'exaucer mes dernières volontés d'homme ici-bas en l'apportant au monastère des montagnes d'où je suis originaire ou au moins de le remettre a un membre de mon ordre afin que ce qui est relaté ici ne soit pas oublié.


Dernière édition par Godzilla le Mer 29 Mar 2017 - 8:10, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Chroniques de Moku Mura   Chroniques de Moku Mura Icon_minitimeLun 27 Mar 2017 - 21:25

5e jour, mois du cheval

Au lever du jour ai quitté la capitale provinciale de Toshi-No-Naishou pour rejoindre Moku-Mura. Bien que le temps soit encore frisquet c'est une belle journée de début d'été qui s'annonce, partout les cerisier sont en fleur espérons que les récoltes soient aussi prometteuses qu'elle s'annoncent. J'ai rencontré deux samurai respectivement un membre de la famille Impériale Mia et une Mirumoto du clan du Dragon. Nous nous rendons tous au même endroit nous feront le voyage de concert. D'un commun accord nous décidons de longer la rivière Itochu c'est un chemin plus court, bien que le terrain soit un peu moins favorable, que la route du nord. En courant d'après midi nous apercevons un hameau de quelques huttes. Tous les habitants sont morts et leurs blessures laissent penser qu'ils ont étés victimes de brigands. Quelle triste période nous vivons là, les guerres qui ont ravagées le Naishou il y a quelques mois ont certainement contribué a rendre la région moins sûre. Avons passé la fin de la journée et une partie de la nuit a effectuer les rites funéraires appropriés avec les maigres moyens dont nous disposions.


Dernière édition par Godzilla le Mer 29 Mar 2017 - 8:09, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Chroniques de Moku Mura   Chroniques de Moku Mura Icon_minitimeLun 27 Mar 2017 - 21:25

6e jour

Tous les hameaux croisés aujourd'hui sont vides, cependant aucune traces n'indique si l'on s'est battu ici ni vers où les paysans ont put fuir. Au cour d'une discussion j'apprend l'objet du voyage de mes compagnons : Mia Yoshiro a été honoré de la charge de gouverneur a Moku Mura, et la bushi Mirumoto Aneko travaille a son service comme garde du corps. "Aller mène à des obstacles, venir mène à une grande fortune, il est avantageux de voir le grand homme". Arrivés tôt a Oichi Mura, on trouve le village entouré de palissades de bric et de broc. Nous sommes accueilli d'un tir de flèche, heureusement manqué. La situation s'apaise rapidement et leur chef un vieil homme nous convie a rester. C'est là que se sont réfugiés les paysans des alentours, ils ne sont qu'une cinquantaines en état de se battre, le reste n'est qu'enfants en bas âge et vieillards grabataires. Il y a quelques malades et un blessé dont la situation me parait grave. Je resterais quelques jours ici pour aider le temps que Mia-sama aille prendre ses fonctions et qu'ils puissent envoyer un peu d'aide a ces malheureux si la situation de Moku Mura le permet.


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MessageSujet: Re: Chroniques de Moku Mura   Chroniques de Moku Mura Icon_minitimeLun 27 Mar 2017 - 21:26

Pleine lune dans le ciel

Reprend conscience après une période plus ou moins confuse de délire et d'épuisement. La seule satisfactions — sans doute un peu immodeste — que je tire de ces jours passés c'est que mes patients vont mieux et que les villageois ont trouvés de quoi assouvir un peu leur faim. En passant je ne devrais pas oublier que les Kamis n'aiment pas que l'on invoque leur nom en vain, a l'avenir je m'efforcerai de me montrer humble et mesuré pour faire oublier mon attitude sacrilège, peut-être cela suffira-t-il ? Les samuraï sont de retour et ils ont bien triste mine, des ronins tiennent le village de Moku sous leur coupe et sont aux ordres d'un certain Massaï. Ils n'ont visiblement pas manifesté les égard attendus pour les titres du gouverneur ni pour l'autorité légitime qu'il représentait et l'ont sévèrement rudoyé et moqué. A ce que j'ai compris Mia Yoshiro veut convaincre les plus valides et aptes a prendre les armes des réfugiés d'Oichi Mura de l'aider contre les troupes du bandit. Suis partit seul vers les rives du lac Tsunegawa, quoi qu'en dise les Samurais. Décidément quel moine je fais si je ne parviens même pas a tenir ma langue et a me montrer d'humeur égale dans lune dispute. Je pense avoir offensé Mia-sama au cours de la discussion orageuse qui nous a opposé sur ce sujet.

"Le mur retombe dans le fossé : n'emploie pas d'armée maintenant. Fais proclamer tes ordres dans ta propre ville. La persévérance apporte l'humiliation".

Arrivé a la tombé du soir et ait reçu bon accueil des villageois de Moku, mais aussi d'une façon plus mitigé de Massaï et de ses hommes, néanmoins il a accepté ma requête de pouvoir pratiquer mon art de la médecine ici pour m'assurer de quoi subsister. J'ai d'ailleurs été chargé de soigner l'un de ses hommes blessés. Conséquence de l'entrevue qui a si mal tournée pour mes deux compagnons samurais ? Ferais mon possible pour éviter une vaine effusion de sang. J'ai pu mesurer combien les gens de Moku Mura appréciaient peu ces ronins. Cela n'a rien d'étonnant ils sont une quarantaine a vivre sur les ressources du bourg. A la décharge de Massaï, je témoigne que ce dernier n'est pas la brute que m'a dépeinte Mia-sama. Il aurait été engagé pour protéger le village contre les brigands de la région. A voir la prospérité du lieu cela semble être bien fait, pour autant que je puis juger. Je le trouve même assez honorable, bien qu'il soit le chef d'une troupe de bushi mercenaires et il ne m'a pas parut aussi vénal que je l'aurais imaginé. Il semble aussi assez peu enclin a faire s'éloigner ses hommes ayant déja perdu un vingtaine d'entre eux dans des patrouilles et des expéditions cette saison.

Ai aussi eut l'occasion de faire la connaissance d'Ayako-san, une vieille guérisseuse qui cultive de nombreuses variétés de plantes médicinales dans son jardin, celui ci parait aussi beau qu'il peut être bienfaisant.

Nuit du dixième jour : Mia Yoshiro est revenu avec ce qui semble être une petite troupe de combattants, je soupçonne qu'il s'agit d'une ruse et que ce sont simplement des heimins d'Oichi Mura, mais je ne peux en rien l'affirmer car à la lueurs de leur torches on ne voyaient que leur silhouette. Quoi qu'il en soit l'affaire ne s'est pas terminé aussi mal que je le redoutait et le gouverneur est parvenu a convaincre le chef Ronin d'accepter de régler l'affaire par un duel avec sa garde du corps la Mirumoto.


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MessageSujet: Re: Chroniques de Moku Mura   Chroniques de Moku Mura Icon_minitimeLun 27 Mar 2017 - 21:33

11e jour

A l'aube les deux combattants se sont rencontrés sur les berges de la rivière Itochu. Le signal est donné. Après s'être observé longuement, Masaï concède la victoire. La tension retombe. Mia-sama magnanime lui propose de rester quelques temps a son service pour garder une force de défense au village du lac, en échange des émoluments adéquats bien sûr.

Pour ma part Hayako-san me prie de l'accompagner chez elle. Elle me révèle qu'elle cachait un jeune samurai, tout juste sortit de son gempuku, bléssé durant la période troublé qu'a traversé le Naishou dernièrement. Cela fait de longues semaines qu'il est ainsi entre la vie et la mort et malgrés les soins experts de la vieille femme sa situation ne s'améliore pas. Les temps sont décidément biens cruels. Il faut recourir aux techniques sacrée de mon monastère pour le tirer de sa torpeur. L'espoir que j'ai eut un instant d'avoir enfin trouvé le jeune Lion que je cherchais s'évanoui, il se présente comme Usagi Yezuo, bushi du clan du Lièvre. Aprés l'avoir brièvement informé de la situation locale je l'assure de transmettre ses salutations au gouverneur Mia Yoshiro d'ici a ce qu'il ne puisse le faire en personne, en attendant il est encore trop faible et je le confie aux soins experts de la vieille femme. Demain il devrait être a même de se lever si telle est la volonté des Kami.

Mia sama m'a dépêché a Oichi Mura pour leur proposer aide ou refuge de sa part. Je partirais dés midi pour arriver avant la tombée du jour. A mon arrivé quelle n'est pas ma surprise ! Ses habitants ont visiblement mal interprété quelques propos du gouverneur et pensent que le danger est écarté. Ils ont démontés la barricade et les réfugiés s'en sont retournés chez eux. Je les détrompe et laisse au chef de la communauté la nuit pour réfléchir a l'offre de Mia-sama. Pendant ce temps je les aide a reconstruire leur pallissade au mieux. Le lendemain au matin le vieux chef me fait savoir que les villageois préfèrent rester a Oichi Mura mais remercie le gouverneur de sa proposition bienveillante. Des messagers devraient partir faire le tour des hameaux alentour pour passer le message. Au retour j'ai informé le gouverneur Mia Yoshiro de leur réponse et me suis porté volontaire pour effectuer un recencement de la population de Moku Mura.

J'en reporte ici le résultat a des fins documentaires :
Suit une cinquantaine de noms de villageois de Moku Mura, leur qualité, occupations, liens de parentée éventuels et leur ages approximatifs (cette dernière information a étés obtenues par recoupement des déclarations de leurs vosins sur quelques éléments biographiques facilement situables dans le temps qui apparaissent sous forme de quelques notes succinctes). Parmis lesquels figurent :
— Doku le chef du village
— Hayako la vielle guerriseuse
— Ono l'aubergiste et sa maisonnée

A ce rythme j'aurais accomplis cette tâche d'ici trois ou quatres jours la population du village devant s'établir autour de deux cents heimins.


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MessageSujet: Re: Chroniques de Moku Mura   Chroniques de Moku Mura Icon_minitimeLun 27 Mar 2017 - 21:53

— Je reprend mon journal aprés deux jours particulièrement épouvantables. Que les Kamis nous viennent en aide. —

Le 12e jour du mois du Cheval. Alors que la nuit est tombée depuis quelques heures une grande agitation saisit Moku Mura, un brasier est clairement visible vers le sud en direction d'Oichi Mura. J'accompagne les Samurai qui se rendent sur place précipitament. Une grande peur nous etreint. En chemin nous croisons, qui court vers nous a perdre haleine, Hanku, le jeune homme a tête de poireau qui nous avait décoché cette flèche lors de notre arrivé a son village il y a une semaine. Sa mine est défaite et la panique se lit sur ses traits. Il a été envoyé chercher notre aide son village est attaqué.

Nous arriverons a minuit, mais il est trop tard, les brigands se sont livrés ici a un véritable massacre et les mots me manquent pour exprimer l'effroi qui m'a saisi a la vue de ce spectacle. Ceux qui ont fait ça n'ont pas témoignés de respect pour la décence des femmes ni pour les dépouilles de leurs victimes. Ce sont des bêtes plus que des hommes. Pendant que les autres sont partit patrouiller aux alentours j'entrepris le triste labeur d'appréter et de rassembler les corps pour la cérémonie mortuaires. Ce fut une triste nuit et un terrible labeur. J'ai dénombré quinzes morts puis ait perdu le macabre compte mais j'ai reconnu le vieux chef ainsi que quelques autres heimins du village avec qui je m'étaits briévement lié.  

Je ne sais pas vraiment comment je suis parvenu a mener a bien la macabre tâche mais ce qui devait être fait le fut. Ida Yamoko m'a sans doute soutenu durant cette épreuve. Qu'il en soit remercié. Au matin du 13e jour alors que je me reveillais a l'écart des ruines fumantes d'Oichi Mura et que j'avais entrepris de construires quelques autels votifs pour apaiser les manes de ceux qui sont morts ici je me suis apperçu de la présence craintive de Majiro le chasseur, un survivant du carnage. Il avait recueillis huits jeunes enfants, eux aussi rescapés de ce drame. Pas de nouvelle de Mia-sama, Mirumoto ou Usagi, mais je ne me tracassait pas outre mesure a leur sujet. Ces trois là sont en mesure de se défendre seuls. Néanmoins je décidais de les attendre ici au cas où. En revanche je souhaitais qu'il ne soit rien arrivé de mauvais a face de poireau. Majiro, plutot de de faire route vers Moku Mura préféra rester ici avec les enfants et moi. Je lui suggérais de partir en reconnaissance aux alentours tandis que je veillais sur les petits. Peut-être d'autres en avaient réchappés ? A la nuit tombé nous décidames finalement de repartir vers le lac Tsunegawa.


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MessageSujet: Re: Chroniques de Moku Mura   Chroniques de Moku Mura Icon_minitimeLun 27 Mar 2017 - 22:23

15e jour

Tout le monde est rentré sains et sauf a Moku Mura. La question de savoir si nous devons garder ou non les ronins ne se pose plus il me semble. Hiers, le gouverneur Mia s'est rendu a la capitale demander a Bayushi-dono de l'aide pour sécuriser le village. Pour ma part j'ai pris en charge les enfants et compte les éduquer comme j'ai moi même été instruit. S'ils s'en montrent capable peut-être pourrais-je leur enseigner la voie de mon monastère ? Pour le moment il faudra de toute façon éviter a leur jeunes esprits de s'appesantir sur les crimes dont ils ont étés témoins de peur que cela ne corrompe leur âme. Mia-sama est revenu et il a obtenu la remise de l'impôt sur les charges des bushi de Masaï : "Une persévérance durable apporte la fortune. Pas de blâme si tu est sincère, que tu marche au milieu et fasse au prince un rapport muni d'un sceau". Il est également accompagné d'une shugenja du Phenix : Isawa Suzaiko.

Quelque chose cependant me tracasse, malgrés tous ces bonnes nouvelles et mes efforts pour ne pas céder a l'angoisse et au doute je ne parviens pas a être convaincu que les âmes de ceux qui sont morts a Oichi Mura soient apaisés ni qu'elle puissent poursuivre leur cycle de réincarnation et celà me semble de bien mauvaise augure. Si seulement je parvenais a me remémorer correctement ce mantra de mon maître cela me serait d'un grand réconfort :

Oublie toi toi-même / Accepte la force des autres / Soit comme le vide / c'est ainsi que tu les aidera le mieux ?

Ce n'est pas exactement ça....

Ce qui prouve que malgrés les années je suis encore loin d'avoir compris toutes mes leçons. Je méditerais le sujet jusqu'a demain. Nous partirons tôt avec cette Shugenja pour nous rendre sur les ruines d'Oichi Mura et essayer de comprendre ce qui se trame là. Peut-être faudra t'il que j'aille ensuite chercher conseil auprés d'un des temples de la région.
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MessageSujet: Re: Chroniques de Moku Mura   Chroniques de Moku Mura Icon_minitimeSam 8 Avr 2017 - 9:32

16e jour

Partis ce matin vers Oichi ou plutôt ce qu'il en reste a la suite de la majistrate  Isawa ; la yojimbo Mirumoto et Majiro nous accompagnent. Pendant que nous menons notre expédition, le gouverneur Mia Yoshito s'emploie a organiser une expédition commerciale a destination des marché des villages voisins, il est en effet nécessaire de renflouer les caisses de Moku-Mura si l'on veut assurer la paye des mercenaires qui en assure la sécurité.Il est dores est déjà parvenu a convaincre Masaï de mette une dizaine de ses ronins a disposition en tant d'escorte de celle-ci .

En chemin Mirumoto Aneko m'a raconté avoir fait un étrange cauchemar en rapport avec le drame d'il y a quatre jours, elle se trouvait a la place d'une des malheureuses paysannes des hameaux environnants le village dévasté tandis qu'un bandit comme possédé cherchait a abuser d'elle. Les Kamis ont des voies qu'il est parfois difficile de suivre pour nous éclairer J'ai moi-même fait un rêve dont le souvenir m'est pénible a évoquer. Dans ce rêve je me trouvais voir par les yeux et sentir par l'âme de celui qui selon moi dirigeait ces brutes. A travers lui j'ai eut l'intuition que l'attaque faisait partie d'un plan plus général dont les objectifs qui s'ils sont autres que semer le trouble dans la province me semblent pour le moment mystérieux. Ce qui m'a parut le plus troublant c'est la peur que celui dont j'ai un instant partagé la pensé semblait inspirer a ses hommes alors que ceux ci se livraient a des actes d'une barbarie ignoble. Peut-être le gouverneur et le jeune bushi Usagi, et les survivants du village ont eut des visions de cet aussi cruelles ?

Sommes arrivés vers midi et Izawasama a interrogés les kamis a la recherches d'une piste sur les diables qui s'étaient livrés ici a des actes odieux. Elle affirme qu'un criminel qu'elle traque a travers plusieurs province est a l'origine de ce massacre, elle l'a surnommé "Main du Destin" parce qu'il selon elle capable de faire passer la mort de ses victimes pour naturelle. Elle va poursuivre ses recherches dans la régions et nous informera dans la mesure du possible si elle en apprend plus. Mirumotosama et Majiro repartent vers le lac Tsunegawa pour tenir le gouverneur informé de ce que nous avons découverts.

Pour ma part j'ai descendu le gué de l'Itochu et ait traversé là où le fleuve est le plus étroit pour rejoindre comme convenu Inari Seido, dédié a la fortune du Riz, pour y chercher conseil. Sur l'autre rive y ait rencontré deux des moines Itchigo et Kuruki, qui m'ont conduit auprès de l'abbé Goitchi qui dirige ce temple. Arrivé a la nuit tombante, ici comme ailleurs dans la région les gens sont sur le qui-vive. L'abbé a bien voulu écouter mon récit des tristes événements des jours passés et je me suis ouvert a lui des vision que nous avions reçu de Meido. Il m'a procuré des paroles réconfortantes et éclairantes, néanmoins lui aussi est inquiet de ce que la situation ne cache une noirceur et un péril bien plus grave que ce que nous ne pouvons jusqu'ici soupçonner.


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MessageSujet: Re: Chroniques de Moku Mura   Chroniques de Moku Mura Icon_minitimeSam 8 Avr 2017 - 10:36

17e jour

Au matin me suis recueilli auprès de l'idole d'Inari. Cette statue est notablement laide et vénérée en proportion ce respect vient de ce que ce sont les villageois de la région eux-même qui l'ont réalisée. Je l'ait prié sincèrement de veiller a la protection et a la prospérité de Moku-Mura. Ait également fait des dévotions a Ebishu, pour qu'elle nous apporte la paix de l'esprit et la fermeté du cœur dans les moments difficiles que nous vivons. Puis j'ai rejoint Toshi-No-Naishou dans la matinée où je me suis rendu au Temple des Sept Fortunes dans l'espoir d'en rencontrer le supérieur et de pouvoir lui demander la permission de consulter leurs parchemins. Malheureusement celui-ci ainsi que plusieurs des moines sont partit dans la forêt de Kawa purifier un village (?) des influences néfastes qui l'habitent, est-ce que cela pourrait être du même ordre que les problèmes auquel nous sommes confrontés ? Ne suis cependant pas parvenu a en apprendre plus sur le sujet. Mia-sama n'étant pas présent en ville, je pris assez tot la route du nord pour rejoindre Moku Mura, ainsi si la délégation du village était chemin je l'aurais croisée. Suis arrivé en fin de journée après un périple harassant mené a vive allure.

Au porte du village ait rencontré un visiteur du village de Kotchiki plus a l'ouest, au delà de Sujuu Mura, vers les frontières de la province. Il venait porter un une invitation de la part d'un membre du clan Akodo a notre gouverneur ; serait-ce le Lion dont j'ai entendu parler, espérons le et s'il est a la hauteur des promesses que porte sa réputation cela sera une vive satisfaction. Mia Yoshiro a accepté l'offre et a promit sa visite dans moins d'une semaine. Quand je suis arrivé les trois samurai s'entretenait de sujet relatifs a la protection et a la défense du village. Outre les problèmes pécuniaires qu'engendre l'entretient d'une troupe de bushis et les espoirs de recruter quelques dizaines de soldats dans la province, ils examinaient avec attention l'idée ingénieuse du jeune Usagi-sama : bâtir plusieurs miradors aux abords de Moku-Mura et d'installer un système de feux d'alarme pour mieux prévenir le danger que représente une attaque de brigands.

Ai quitté le gouverneur sur un désaccord au sujet de l'opportunité de les accompagner dans leur campagne de commerce en laissant le village a la seule garde de Masai et de ses hommes. Bien que je soit persuadé que nous avons tous deux pour ambition d'assurer au mieux nos devoirs de protection envers la communauté du lac, nos vues divergent fortement sur l'ordre des priorité et j'ai été fortement irrité de son sa décision de repousser, encore, la formation des habitants dans les manières de défendre leur propre vie. Pourquoi aller recruter des mercenaires animé seulement par l'appât du gain alors que nous pouvons entrainer nos propres Ashigaru et que leur motivation sera décuplé par ce qu'il protègent leurs propres foyers ?

Par ailleurs Junpeï, le charpentier, est venu me réclamer quelques uns des jeunes réfugiés pour en faire ses apprentis, apparement suivant les termes d'un accord qu'il aurait passé avec gouverneur. Je dois ici confesser mon admiration pour Mia Yoshiro, et sa prévoyance a leur égard : le gouverneur voit bien plus loin que moi et que cette idée est très pertinente, en effets s'ils résout le problème d'obtenir des charrettes a bas prix du menuisier en lui "offrant" cette main d'œuvre peu couteuse il donne également la chance a ces enfants d'apprendre un métier qui pourra faire d'eux des personnes respectables a l'avenir. Je tacherais de me souvenir de cette leçon et de suivre l'exemple qu'il m'a donné en trouvant d'autres maîtres chez qui placer mes pupilles en apprentissage.


Dernière édition par Godzilla le Sam 8 Avr 2017 - 11:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Chroniques de Moku Mura   Chroniques de Moku Mura Icon_minitimeSam 8 Avr 2017 - 11:37

18e jour

Après avoir réfléchi aux paroles d'Isawa Suzu Hiho et de l'abbé Goitchi de chercher a me reconnecter a l'homme mauvais de mon cauchemar par la méditation. Les résultats de ma tentative on malheureusement été couronné d'un succès bien trop grand a mon gout et quelque soit la répugnance que m'inspire de devoir a prochainement y recouvrir de nouveau (quand je me serais rétablit du choc nerveux que l'expérience de la nuit m'a procuré) je pense que cela peut procurer quelques clefs qui contribueront a éclairer cet affreux mystères.

En voici le récit aussi fidèle que le l'ose : c'est la nuit. A nouveau je voyais par ces yeux qui n'était pas les miens, comme indifférent a tout ce qui m'entourait. Je savais — sans pouvoir m'expliquer comment— qu'un des bandits devait être puni, c'est sans joie que celui dont je partage la conscience s'apprête a accomplir ce qu'il va faire, sans regret non plus, juste une froide indifférence mécanique. D'autres de ces hommes, visiblement a contre cœur mais dociles, le mettent a genoux. L'être tend une main vers la tête de l'homme. Cette main est curieusement humaine — je me serait plutôt attendu au vu de la peur qui ravage le visage des brigands a voir la patte d'un monstre quelconque émerger de cette manche de kimono bleu — je ne sais pas encore si cela doit m'apaiser ou m'inquiéter ? Je ne peux me raccrocher qu'a ces détails insignifiants car le reste est terrible. A peine la main l'a t'elle touchée que ses traits subissent la plus terrible métamorphose, comme s'ils étaient aspirés par le siphon d'une bassine que l'on vide, ils se mélangent, se fondent les uns dans les autres dans une tournoiement infernale alors que la victime se débat dans les affres d'une douleur atroce. Les deux autres bandits peinent a le maintenir tout en surmontant leur propre terreur. Quelque soit les crimes qu'il a commit je ne peux m'empêcher de compatir a ses tourments. Puis son visage n'est plus qu'une surface de peau lisse, vide de tout yeux, nez, bouche ou quelque signe distinctif que ce soit. Pourtant cela ne l'a pas tué. Il se relève. Je me réveille.

Je suis passé prendre les enfants pour leur première journée d'école dans un état de nerf pitoyable que j'arrivais a peine a masquer par mes vision et comble de malchance le gouverneur est passé alors que je leur faisait la classe pour requérir ma présence dans leur voyage commercial a destination des villages de Koso-Mura et peut-être vont-ils pousser jusqu'a Hitori Mura dans les collines de l'est. Décidément, nos carractères sont peux compatibles, et mon tempérament emporté n'arrange rien a l'affaire. A ma grande honte, le ressentiment que j'éprouvais suite a la discussion d'hier et le trouble qui habitait mon âme suite a cette nuit troublée m'ont conduit honte a l'envoyer proprement sur les roses !

"Le chemin va et vient. Retour répété, danger. Pas de blame."

Le reste de la journée s'est ma foi écoulé assez paisiblement, j'ai pu conduire les enfants auprés du charpentier pour l'aprés-midi et poursuivre le recensement, complétant ainsi le registre du quartier sud. J'en reporte ici le résultat a des fins documentaires :
Suit a nouveau une liste de noms de villageois de Moku Mura qui se poursuit sous la même forme que précédement. Parmis eux figurent :
— la brasserie de saké des Chunlamuntis, une famille aux lointaines origine gaijin établit a Mokumura depuis de nombreuses générations, les parents étant décédes c'est l'aînée  Boddhalatsa-Mi, qui est en chagre de la fabrique et de ses huits plus jeunes frêres
— la famille du vieux Toko, sa fille Sintomi, Aoshi son fils et son épouse Shina ainsi que Miru son autre fils marié lui aussi et leurs deux jeunes enfants. Tous font profession de découvreus de trésors.


Au soir, lorsque les travaux des champs se sont achevé je put constater avec une certaine satisfaction que la conversation que j'avais eu tantot avec Honno l'aubergiste a porté ses fruits. Il a bien voulu se charger d'organiser une sorte de "conscription volontaire" parmi les villageois et notamment pour les plus vigoureux des jeunes personnes, afin que je commence sans tarder a les instruire dans les arts martiaux, pour qu'a l'automne les premier résultats soient au moins perceptible. Ils sont assez nombreux et si par bohneur cette entreprise est couronnée de succès peut-etre cela encouragera le gouverneur a favoriser cette entreprise et a s'en remettre davantage a eux pour la sécurité courrante.

Lorsque le gouverneur Mia Yoshiro et ses compagnons seront revenus, je demanderais a Mirumoto sama de bien vouloir me faire la grace d'un rapport sur leurs périple de manière a pouvoir le reporter dans ces rouleaux. Que les Kamis les gardent des périls de la route et de l'ombre qui rode.
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