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 Interlude, la règle d'airain de la rétribution

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Godzilla
Barbe ancestrale
Godzilla


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Interlude, la règle d'airain de la rétribution Empty
MessageSujet: Interlude, la règle d'airain de la rétribution   Interlude, la règle d'airain de la rétribution Icon_minitimeDim 6 Juil 2014 - 11:27

Au cœur de la Mésa de la Pointe-Rouge, Achéron
Assis dans son trône de fer le Généralissime Xo s'accordait un moment de répit, regardant, sans y prêter vraiment attention, la charpie agonisante suspendue par de lourdes chaines a dix pieds du sol. Le généralissime se laissait aller a ses rêveries coutumières... Il péchait l'omble par un bel après midi d'été, l'odeur fraîche des sapins et le silence rompu seulement par la jacasserie  du torrent de montagne au bord duquel il se trouvait... Puis, la voie de fausset du Bourreau-Procureur Thorbrik Briséchine le ramena a la morne réalité. Ce dernier l'importunait encore au sujet de ces imbéciles qui avaient semés le désordre dans l'opération Pompe de Récupération. Quelle importance ? La citadelle Duegar avait finalement été prise. Certes au prix de plus de pertes que prévu. Mais après tout c'est ainsi que va la guerre. les meilleurs plans ne résistent jamais au choc du premier assaut de consola t-il avec une certaine philosophie.

Comme il n'y avait pas d'autre moyen de se débarrasser du Bourreau-Procureur que de lui donner satisfaction le généralissime se résolut a dire ce que l'autre attendait. D'une voie lasse il proféra : « Par l'autorité qui est mienne Thorbrik, le jugement est rendu : vous avez toute latitude pour poursuivre ces traîtres et les châtier où qu'ils se terrent. »

Le Généralissime marqua un moment de silence, ramenant son regard sur la silhouette pantelante enchainée au milieu de la pièce, il s'agissait, bien qu'il fut difficile de le reconnaître au premier coup d'œil, du corps mutilé de la Reine des Chats. En lui même il pensait que le zèle de l'autre n'avait pas vraiment attendu sa décision pour déclencher les représailles. Ce qui allaient sans doute gaspiller bon nombre de leurs forces dans une guerre interplanaire. Forces bien plus utiles ici a traquer les orcs. Enfin, maintenant que les armées de Clangor contrôlait cet accès vers les Mines de Marsellin et si l'on parvenait trouver et a remettre en état l'Hassitorium que l'on était venu y chercher alors peut-être pourrait t'on en finir avec ce désagrément qu'était la tribu de la Tour qui Marche. Ça ne changerait pas l'issue de la Guerre de toute façon mais ce serait une compensation suffisante : « ... Que les coupables n'aient aucun répit et que notre courroux s'abatte tout autant sur les criminels que sur ceux qui leur donnent refuge. Que les cendres de leurs foyer soient foulés au pieds par nos soldats, que dorénavant ils n'aient plus ni repos ni havre sûr et que leur dépouilles viennent bientôt s'ajouter a celles de nos ennemis... »

Puis pour faire bonne mesure, chargeant sa voix d'une sourde menace, il ajouta « Maintenant Thorbrik, disposez et hâtez vous de faire selon mes ordres de crainte que le courroux de Nomog-Gaeya ne retombe sur vous ! ». Il lu la peur dans les yeux du magistrat, ce dernier était plus habitué a l'inspirer qu'a l'éprouver, et cela procura a Xo un léger frisson de satisfaction. Puis lorsque l'autre s'en fut allé, il se leva et s'avança vers la pitoyable créature enchainée devant lui et dans un geste de compassion inhabituel pour lui, le Généralissime mit fin a son supplice en lui broyant le crâne. Il réfléchissait a ce qu'avait été ses trois derniers siècles a la tête des légions Gobelines de Clangor puis chassant d'un grognement sec ses états d'âmes le Hobgobelin quitta lui aussi la salle du trône il était le chef suprême des forces de Maglubiyet, et lui qui s'entretenait en personne avec ses Dieux avait pour le moment des choses autrement plus sérieuses a prendre en compte que de s'intéresser au sort d'une poignée de déserteurs et d'agitateurs... Que Briséchine se complaise a d'aussi futiles activités le dépassait, lui avait une guerre a gagner.


Pendant ce temps quelque part en Baator
Ruminant sa mauvaise humeur le Nacron Ubaba méditait sur les causes de sa contrariété. Il  ressentait aussi surement qu'une épine d'argent fichée dans sa chair la morsure d'amour propre que lui avaient infligé ces mortels. Il maudit neuf fois leurs noms. On lui avait toujours reproché sa pusillanimité et c'est sans doute ce qui avait retardé son accession au pouvoir. Bah ! ma fois, maintenant qu'il avait cet objet en sa possession il avait moins a craindre des Sombres Huit que jamais. Et qui sait, maintenant, pouvait il peut-être espérer que ses plans aboutissent ? Un rictus cruel déforma sa face grotesque en un simulacre de sourire. Mais il avait tout le temps de l'éternité devant lui pour mener a bien ses projets, tout le temps ou presque. Tout d'abord la vengeance ; ces créatures insignifiantes allaient payer pour cette humiliation qu'ils avaient oser lui faire subir. Et ce modrone plus que tous les autres. Ô ! oui. Ils allaient payer. Et tandis qu'il entreprenait de conjurer ses servantes Erynies une joie mauvaise venait baigner son âme noire...

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« La seule vérité du multivers c'est que la classe, il y en a qui l'ont et d'autres pas. Moi je l'ai et toi, tu l'as pas. »
Factole Rhys de l'Ordre transcendental, au Grand Oratorium, suite a un échange un peu vif avec le Factol Sarin de l'Harmonium

« Ce qui est bien avec les guerres civiles, c’est qu’on peut rentrer manger à la maison. »
Général Robert E. Lee en partance pour Gettysburg

« Chaque jour, une fois par jour, faites vous un cadeau. Ne le planifiez pas. Ne l’attendez pas. Laissez le venir. Cela peut être une nouvelle chemise, une sieste dans votre bureau, ou deux tasses d’un bon café noir bien chaud. »
Agent Dale Cooper, au Double R Diner en compagnie du Sherif Truman, méditant sur l'opportunité de reprendre ou non de la tarte
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